Maël Tissier, membre du Hossegor Sauvetage Côtier, s’alignera pour la deuxième année consécutive au départ du Red Bull Ocean Rescue à Biarritz le 18 février.
Vous reprenez part au Red Bull Ocean Rescue pour la deuxième année consécutive. Qu’avez-vous apprécié sur cette épreuve ?
Que des bons souvenirs. C’était une des meilleures compétitions auxquelles j’ai participé au niveau du format. Le Red Bull Ocean Rescue change des courses que l’on fait car ce n’est ni une course trop longue, ni une course trop rapide, qui possède quelques spécificités, c’est-à-dire qu’il fallait être à fond sans l’être sur un effort de 45 minutes. On ne pouvait pas se relâcher car sinon, on était largués face aux autres participants.
Prépare-t-on différemment cette course ?
Oui. Cela rajoute une course supplémentaire dans le calendrier sportif déjà défini. C’est une préparation différente pour le Red Bull Ocean Rescue. J’ai débuté ma préparation à partir de novembre en travaillant essentiellement le foncier jusqu’au mois de décembre. Ensuite, j’ai attaqué les séances courtes, mais intenses, des disciplines que l’on retrouve sur la course, à savoir la course à pied, la natation, le kayak et la planche.
« Plusieurs facteurs entreront en compte lors de la course »
Quelles seront les difficultés du parcours pour vous ?
C’est assez variable puisque chaque participant connaît ses forces et faiblesses. De mon côté, mon point faible est la natation, même si j’ai énormément travaillé sur cet aspect, qui sera la première manche de l’épreuve, mais aussi un peu plus longue que les autres. Il faudra aussi être vigilant s’il y a des vagues, car il faudra rester concentré pour ne pas commettre d’erreurs lors de la nage et du saut notamment.
La lucidité et l’endurance sont-elles les clés pour aborder parfaitement ce format ?
Si la surface est plate, pas forcément. Ce sera plutôt de la stratégie de course où il y a du placement, il y a des moments où on attaque parce qu’on connaît le parcours, pour l’avoir emprunté l’année dernière. Cette année, le tracé sera identique, avec une petite nage à la fin a priori. En revanche, la lucidité entrera en compte en fonction du dénivelé du parcours, bien que ce sera essentiellement de la course en groupe ou de la stratégie.
Comment avez-vous débuté cette pratique ?
Moi, j’ai commencé en 2004 à Hossegor, au Hossegor Sauvetage Côtier, club dans lequel je suis toujours licencié. J’avais débuté en poussins sur un championnat de France. C’est un sport qui m’a tout de suite plu, car il est assez complet et diversifié.
Cette deuxième édition sera-t-elle plus compliquée que la première ?
Je pense que ça va être beaucoup plus compliqué que l’année dernière. On connaît le format de l’événement, le parcours et donc l’étape où il faudra être le plus performant possible. Les participants se sont tous préparés dans les filières spécifiques et ce sera beaucoup plus relevé puisque des jeunes avec lesquels on s’entraîne arrivent sur la course. Ils n’ont peut-être pas notre niveau, mais ils sont capables sur de longues courses de tenir le rythme, car ils voudront montrer leurs qualités. J’ai entendu que quelques étrangers prendraient part à la course (David Buil (Espagne), Piran Philips, Bon Whitaker et Ellie Mc Cloy (Grande-Bretagne) seront présents, ndlr.). J’espère également que les conditions seront bonnes et que l’on prendra du plaisir.