Mardi 22 novembre, François Hollande a présenté la candidature de la France à l’Exposition universelle de 2025.
Si, comme l’a indiqué le Président de la République l’objectif de cette nouvelle exposition est « d’améliorer nos modèles de développement », ne serait-il pas temps d’imaginer que pour des manifestations devant se dérouler dans 8 ou 9 ans, on s’intéresse prioritairement à la jeunesse et à l’« art de vie » qu’elle se construit jour après jour dans ses passions, qui pour la plupart relèvent du sport et de la culture.
A cette fin il nous faut construire le double évènement sportif et culturel préconisé par « JO-Expo 24-25 » afin qu’il touche tous les milieux culturels et toutes les disciplines sportives, dès lors que ces cultures et ces disciplines sont pratiquées par le plus grand nombre.
Et ce dans l’esprit des grandes manifestations des années 1924-25 tel qu’il est rappelé dans la revue « Arts Magazine » de ce mois-ci : « L’Art déco, dont le vocable fait référence à l’Exposition des Arts décoratifs et industriels modernes de Paris en 1925, s’applique tant à l’architecture qu’à la décoration intérieure et touche tous les milieux sociaux ».
La dynamique enclenchée par « JO-Expo 24-25 » depuis plus d’un an se veut « universelle » et ouverte sur tous les milieux sociaux. Est-ce dans cet esprit que Manuel Valls a esquissé fin septembre la possibilité d’une mise en synergie des J.O. et de l’Expo qui permettrait « à la France de porter un message universel ».
Si c’était le cas, nous adresserions aux générations futures un véritable message d’espoir.
Jean-Pierre FAYE
Président de « Sportculture 2020 », ancien directeur « Sport et territoires » du CNOSF et directeur « Sports et Culture » de grandes collectivités