Marathon de Paris : Emmanuel Grégoire veut faire courir les coureurs… sur le périphérique

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À un an de la 50e édition du Marathon de Paris, Emmanuel Grégoire, député de Paris et candidat à la mairie pour les élections municipales de 2026, propose un parcours inédit : 42,195 kilomètres sur le boulevard périphérique, dans une tribune dans les colonnes du HuffPost. Un « geste politique et urbain » pour réinventer l’espace métropolitain.

Et si le Marathon de Paris 2026 devenait bien plus qu’un événement sportif ? C’est le pari d’Emmanuel Grégoire. Le député et candidat à la mairie de Paris avance une idée radicale : faire courir l’ensemble de la course sur le boulevard périphérique. C’est un geste politique fort. Face aux urgences climatiques et sociales, il faut repenser les usages urbains. Et si cette autoroute devenait un espace de vie, végétalisé, apaisé ? Le marathon pourrait en être le symbole.

Au-delà de l’exploit physique, c’est une « manière d’imaginer collectivement la ville de demain », une ville « plus respirable, plus partagée, plus humaine ».

Transformer le périphérique en symbole de lien

Longtemps perçu comme une frontière entre Paris et sa banlieue, le périphérique serait, selon Emmanuel Grégoire, à réinventer. Courir sur cette infrastructure emblématique, c’est selon lui transformer « un espace de séparation en un lieu de lien ».

Cette vision s’inscrit dans un projet plus large de réaménagement du périphérique déjà amorcé par la Ville : réduction de la vitesse à 50 km/h, voies réservées au covoiturage, suppression progressive des camions de transit.

Grégoire souhaite faire de la 50e édition du marathon un événement historique, « pour inventer de nouveaux récits, de nouveaux imaginaires urbains et sociaux ». En faisant courir des milliers de personnes sur un axe routier symbole du tout-voiture, il espère bousculer les habitudes et susciter un débat sur l’avenir de la métropole.

Certains saluent l’audace de l’idée et la volonté de transformer le périphérique en un espace plus humain. D’autres s’interrogent sur la faisabilité d’un tel projet, notamment en termes de logistique et de sécurité.

Romane Legros

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