Ce dimanche 13 avril, plus de 50 000 coureurs prendront le départ du Marathon de Paris. Parmi eux, une centaine d’athlètes en situation de handicap participeront à l’épreuve, portés par une logistique dédiée, mais encore perfectible. Focus sur leur place dans ce rendez-vous sportif majeur.
Comme chaque année, les participants handisports bénéficient d’un départ spécifique, généralement donné quelques minutes avant le peloton principal. Les athlètes en fauteuil (handbike, fauteuil roulant de course) sont encadrés par des bénévoles formés, avec des dispositifs de sécurité renforcés sur le parcours.
Le marathon accueille plusieurs catégories : Handbike, Fauteuil roulant, Déficients visuels accompagnés de guides, Coureurs avec prothèse (catégorie « para running »). L’organisation leur fournit un dossard spécifique et des sas de départ adaptés. Un stand de ravitaillement spécial est également mis en place.
Une visibilité en hausse, mais encore discrète
Si la présence des coureurs en situation de handicap est mieux intégrée qu’il y a dix ans, leur visibilité médiatique reste limitée. Aucun podium spécifique n’est prévu pour eux, bien que les meilleurs temps soient enregistrés et parfois récompensés par des sponsors ou des associations partenaires.
Quelques mois après les Jeux Paralympiques de Paris 2024, cette édition 2025 se veut symbolique. Plusieurs ambassadeurs du sport adapté ou paralympique sont invités à donner le départ, dans une volonté d’inclusion renforcée.
La Fédération Française Handisport ou Run Together plaident pour une meilleure intégration : davantage de places réservées, des sas plus proches des élites, et une reconnaissance officielle des performances handisport au même titre que celles des valides.
Romane Legros