Marc Fleuret : « La présence de la ministre a validé notre investissement »

Charly Pirot / CD36

La ministre des sports et des Jeux olympiques et paralympiques Amélie Oudéa-Castéra était en visite jeudi dans le département de l’Indre. Le président du Conseil départemental, Marc Fleuret, revient sur cette journée. 

En quoi la venue de la ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra, était-elle importante ? 

Elle l’était à plusieurs titres. D’abord, parce que l’on a sur la Plaine départementale des sports de l’Indre un équipement d’envergure national, qui est une première mondiale avec la halle connectée. C’était important de montrer que sur un territoire rural comme le nôtre, on a la capacité d’avoir un tel projet. La présence de la ministre a validé l’importance de cet investissement. Elle était aussi importante dans un second temps pour tout ce qui concerne les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.

Comment la ministre a réagi lorsque vous avez présenté la halle connectée ? 

Elle était vraiment surprise de tout ce qui a été mis en place et de l’intérêt pour la pratique sportive libre. Cette halle connectée permet à des gens de réserver à travers une application, de pouvoir venir pratiquer dans un espace qui va s’adapter à ce qu’ils vont réserver. Cela permet vraiment d’ouvrir la pratique, de la rendre plus facile à travers un numérique moderne.

La ministre s’est rendue au centre national de tir sportif de Déols qui accueillera les épreuves des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Que retenez-vous de ces instants ? 

C’est une ministre extrêmement proche des sportifs, elle a beaucoup échangé avec eux. Elle a essentiellement parlé sport : projet sportif, objectifs de médailles, progression… On sent que c’est quelqu’un qui est animé fortement par le sport.

Vous avez échangé sur d’autres thématiques sportives ensemble ? 

Oui. On a beaucoup échangé sur le sport à l’école, notamment sur l’importance d’avoir deux heures de plus dans nos structures scolaires. On a aussi parlé de l’UNSS. Je lui ai expliqué ce qu’on avait mis en place sur le département, avec une aide pour les familles pour les licences, en payant 10 euros des licences qui en valent 15 ou plus, via un financement direct. On a aussi évoqué le sport handicap. La ministre est quelqu’un de très sensible à ce sujet.

Quel bilan général tirez-vous de sa visite ? 

Il est positif. Pour les équipes de la Plaine des sports, quand une ministre vient reconnaître le travail qui est mis en place, cela booste. C’est toujours intéressant quand on est président d’une fédération (Ndlr : celle de tir) d’avoir une ministre qui se déplace pour voir sa structure et la vie qui est en train de se préparer autour de ces JOP.

Aujourd’hui, c’est la première ministre Élisabeth Borne qui vient dans l’Indre. Le sport sera-t-il évoqué ? 

Ce n’est pas l’objet de sa visite. Maintenant, je pense que je vais lui parler des investissements sportifs avec un problème très technique, mais qui a une vraie conséquence pour les maires, c’est la récupération de la TVA sur les terrains de sport extérieur. Aujourd’hui, les maires ne peuvent plus la récupérer. Hier, l’un d’entre eux disait à la ministre des sports qu’il avait une perte de 120 000 euros. Cela ne dépend pas de la ministre des sports, c’est plutôt interministériel donc c’est pour cela que je veux l’aborder avec la première ministre.

Propos recueillis par Séverine Bouquet

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