Margot Chevrier : « Cet hiver, on envoie du steak ! »

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Désormais installé à Bordeaux, la perchiste de la Team SPORTMAG revient sur ces dernières semaines de préparation intense, avec entre autres ce stage en Afrique du Sud.

Bonne année Margot ! Tout d’abord, qu’est-ce que ça fait d’être enfin en 2024 ?

On me demande souvent ce qu’on peut me souhaiter pour cette année, j’ai envie de répondre : « tout » ! 2024, j’en entends parler depuis des années. Ce qui me fait bizarre surtout, c’est le temps qui est passé depuis le début de mon projet. En 2016-2017, quand j’ai vraiment lancé cette aventure olympique, les Jeux étaient dans sept ans, ça paraissait loin. Et maintenant, on y est ! Là, c’est la dernière ligne droite.

« On sent bien passer les séances, j’aime bien ! »

En ce moment, vous êtes en pleine préparation de la saison hivernale. Comment ça se passe ?

C’est intense. En décembre, on a eu un gros stage en Afrique du Sud avec l’Equipe. Après Noël, on est partis à Clermont pour les Assises de la perche, où on a enchaîné un autre stage. Autant dire que les repas de fêtes ont vite été dépensés… Cet hiver, on envoie du steak ! En Nice et Bordeaux, mes préparations physiques n’ont rien à voir. J’ai beaucoup plus de séances de perches mais aussi d’aérobie. Avec le groupe de Damiel Dossevi, la plupart des échauffements sont des séances de renforcement musculaire pour moi ! On les sent bien passer, j’aime bien.

Est-ce aussi dû au fait que vous avez mis en pause vos études pour cette année olympique ?

Je ne pense que pas tant que ça, c’est surtout que ce n’était pas le même mode de fonctionnement. Avant, je ne sautais qu’une fois par semaine, avec quelques séances de muscu et de sprint au cours de la semaine. A Bordeaux, chaque entraînement démarre par 30 minutes de foot. Niveau aérobie, on est déjà bien tous les jours ! Derrière, on fait presque 1h de cross training, puis la séance à proprement parler. Sprints, sauts ou haies avec la perche en main (très dur physiquement !). Sur la semaine, ça veut dire que je saute trois fois par semaine, et la charge physique est quasiment deux fois plus élevée. Au début, je me demandais si j’allais tenir le coup. Le fait de m’entraîner en basket plutôt qu’en pointes préserve mes pieds aussi. Ça se passe très bien.

« J’espère être aux Mondiaux indoor début mars »

Quel va être votre programme pour les prochaines semaines ? Bientôt la reprise des compétitions ?

Je reprends dès ce week-end. Par rapport aux années précédentes, le programme est sensiblement pareil. Pour cette saison indoor, je serais sur toutes les étapes du Perche Elite Tour. Ça commence à Super Devoluy ce weekend. Ensuite, ça se passe à Bordeaux, avec mon groupe à l’organisation. Le 30 janvier, je serais sûrement à Ostrava, en Slovénie. A la mi-février, au tour des championnats de France Elite à Miramas. Après d’autres meetings, j’espère être aux Mondiaux indoor début mars, à Glasgow (Ecosse).

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