Ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, Marie Barsacq s’attaque à une année 2025 capitale pour le sport français.
Après Paris 2024, quel modèle pour le sport français ? Une question sur laquelle s’est penché Gil Avérous durant plusieurs semaines… avant que le gouvernement de Michel Barnier ne soit censuré. Depuis la fin du mois de décembre, c’est un chantier qui incombe à Marie Barsacq, nouvelle ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative.
Capitaliser sur Paris 2024
L’ancienne directrice de l’impact et de l’héritage de Paris 2024 est d’ailleurs, sans doute, la mieux placée pour évoquer cette question de l’après-2024. « Avec Paris 2024, nous avons fait la démonstration que le secteur du sport a beaucoup de potentiel. On a suscité l’engouement populaire. Désormais, nous voulons capitaliser sur ce rendez-vous et maintenir l’ambition. Il y a des solutions à tous les défis de nos sociétés en utilisant le sport pour bouger plus, être en meilleure santé, mieux vivre ensemble. Il faut continuer et ne rien lâcher, ça va être ma mission », détaille la ministre.
La question du modèle sportif et du bénévolat revient également dans les propos de Marie Barsacq. « Je sais ce que c’est d’être bénévole. Cette mission est exigeante, mais elle est aussi extrêmement importante pour la vitalité de notre pays, pour que l’intérêt général prime sur nos différences, et pour que l’on fasse tous société ensemble », assure la ministre. « Cet engagement associatif c’est un sujet qui me tient très à cœur. Je crois que nous avons beaucoup à faire au lendemain des Jeux de Paris 2024 où nous avons pu voir l’engouement extrêmement fort qu’il y a eu pour devenir volontaire sur les Jeux. Cela témoigne d’un engagement fort des Français vers l’engagement. Pour nous, c »est une formidable plateforme de lancement pour capitaliser sur cet engouement. »
Les contraintes budgétaires au cœur de l’année 2025
Capitaliser… dans un contexte économique difficile, voilà le défi difficile de Marie Barsacq. Cette dernière demeure malgré tout enthousiaste. « En ces temps compliqués, où l’on connaît les difficultés budgétaires de notre pays, il y a toujours des solutions », confie Marie Barsacq. « À Paris 2024, nous avons également connu des contraintes budgétaires et nous avons su trouver des voies de passages grâce à beaucoup d’intelligence collective et d’acteurs fédérés derrière un même projet. Cette méthode a porté ses fruits pour les Jeux et peut être très utile pour piloter ce grand ministère. »