Après une saison faite de hauts et de bas, Marielle Berger compte bien s’installer plus régulièrement sur les podiums de la Coupe du monde de ski cross. L’équipe de France masculine, ultra dominatrice l’an dernier, n’a qu’à bien se tenir !
Marielle, quel bilan faites-vous de la saison passée ?
La saison passée, sur le plan comptable de l’hiver, n’est pas très bonne. Au classement général, je suis loin de mes objectifs. Maintenant, il y a eu de bonnes courses, il y en a eu de moins bonnes. Dans la globalité, il y a eu moins de très bonnes courses, j’espérais mieux.
Comment expliquer cette irrégularité l’hiver dernier ?
Les courses se jouent à pas grand-chose. Parfois, malheureusement, ça bascule du mauvais côté. La moindre petite erreur en ski cross, on est dehors. Il faut que tout se déroule bien. Il y a de petites choses à améliorer, mais je n’ai pas tout remis en cause. Souvent, cela s’est joué à peu de choses, donc il ne faut pas tout modifier la saison d’après.
Comment s’est déroulée la préparation estivale ?
La préparation, pour l’instant, se déroule comme je l’espérais. Tout va bien, pas de pépins physiques, rien d’inquiétant. Je suis en bonne forme et prête à attaquer cette saison.
Vous fixez-vous un objectif cet hiver ?
J’aimerais obtenir des victoires en Coupe du monde. Après, pour avoir un Top 3 au classement général de la Coupe du monde, il faudra être régulière aux avant-postes. On verra petit à petit, course après courses. Mais j’ai déjà coché quelques étapes sur mon agenda.
« Une bonne dynamique de groupe »
L’ambiance est-elle bonne au sein de l’équipe de France ?
Ça se passe bien, on a un bon groupe. On se connait quand même depuis pas mal de temps. On n’est pas dans l’inconnu. On a eu un renouvellement de staff l’année dernière, donc cette année sera la deuxième avec lui. Il y avait une phase de découverte mutuelle l’année dernière et maintenant on les connaît bien. Il y a une bonne dynamique de groupe.
Le succès des garçons l’an dernier, ça donne des idées ?
C’est sûr que quand ce n’est pas l’un qui gagne, c’est l’autre. Forcément, nous on est moins nombreuses donc c’est difficile de faire aussi bien. Ils sont vraiment bons, ils gagnent presque toutes les étapes de Coupe du monde. On essaye de s’en inspirer et de faire aussi bien.
Comment expliquez-vous le succès tricolore en ski cross ?
On vient tous du ski alpin. Il y a une bonne dynamique avec ce groupe d’une grosse densité, notamment chez les garçons. Ça permet aux jeunes qui arrivent d’être tout de suite intégrés dans un groupe qui performe. Ça pousse les gens vers le haut. Il y a aussi un bon encadrement et une vraie volonté de faire de bons résultats.