Joueuse du Tango Bourges Basket depuis 2016, Marine Johannès fait partie des éléments les plus prometteurs de la nouvelle génération du basket français. Mais l’international tricolore, capable d’évoluer au poste d’arrière, mais aussi en tant que meneuse, est consciente des nombreux paliers qui lui restent à franchir.
« L’ère Dumerc » est terminée pour l’équipe de France. En novembre dernier, les Bleues ont entamé un nouveau cycle lors des premiers matches de qualification pour le Championnat d’Europe 2019. Sans la célèbre meneuse donc, mais avec de jeunes joueuses prometteuses, dont Marine Johannès. La joueuse du Tango Bourges Basket, 23 ans, ne découvre pas l’équipe de France, puisqu’elle en fait partie depuis 2015. « Quand je suis arrivée dans ce groupe, j’ai été très marquée par la façon dont les joueuses plus âgées facilitent l’intégration des plus jeunes. Quand on s’entraîne avec des Céline Dumerc ou des Isabelle Yacoubou je dois avouer que c’est assez particulier, assez spectaculaire ! Mais elles ont été super en parlant beaucoup avec nous, les plus jeunes », se souvient la native de Lisieux. Intégrer l’équipe de France A, une évolution logique pour celle qui a décroché une médaille d’argent en 2013 lors de l’Euro U18, puis de nouveau l’argent en 2015 à l’occasion de l’Euro U20.
« J’ai besoin de prendre plus confiance en moi »
Autant de performances qui ont convaincu Valérie Garnier de faire confiance à Marine Johannès. Celle qui évolue alors à Mondeville est convoquée par la sélectionneuse afin de disputer les Jeux olympiques 2016 à Rio. « Marine, c’est du talent brut », explique la sélectionneuse des Bleues. « Il faut qu’elle continue de progresser, notamment au niveau de sa régularité, mais le talent est là ». La jeune tricolore se fait remarquer par des apparitions séduisantes, mais son statut change lors du match face aux États-Unis : 13 points au compteur et un enchaînement dribble en cross-over, marche arrière et shoot à trois points face à Maya Moore. Une action de jeu qui fait alors le tour des réseaux sociaux et qui marque les esprits. « En tout cas, personnellement, je ne me vois pas comme une joueuse spécialement spectaculaire. Justement, j’essaye de me discipliner de plus en plus, de limiter mes pertes de balle. Je pense que l’on peut toujours progresser dans tous les domaines. En défense notamment, mais aussi sur un plan mental. J’ai besoin de prendre plus confiance en moi ».
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