Marion Borras prendra part aux Mondiaux UCI sur la piste de Glasgow du 3 au 13 août. Elle s’exprime sur ses objectifs et la manière dont elle aborde la compétition.
« Quels sont vos objectifs et votre état d’esprit pour ces Mondiaux ?
C’est un peu dur de se fixer un objectif parce qu’on a fait notre dernière Coupe des nations au Caire mi-mars et on n’est pas revenus sur piste depuis. J’ai participé à un Grand Prix en avril à Caen. Mis à part ça, je suis un peu dans l’inconnu. Tout le monde a eu plusieurs mois pour se préparer. On sait que tout le monde a fait normalement une préparation de type Jeux parce qu’on va être exactement sur la même période que l’an prochain. Cette compétition va être un bon indicateur pour voir où on se situe sur ce championnat. On espère forcément renouveler le podium de l’an dernier. Au vu de notre début de saison en Coupe des nations, on a vraiment cette ambition. On en saura un peu plus après la qualif, je pense. Là, on va se concentrer d’abord sur le temps et puis après la qualif, on pourra se dire : « OK, là, on peut gagner encore ça. Les autres équipes en sont là. » On verra après si on peut se dégager sur le podium ou non.
Comment vous êtes-vous préparée sur ce Mondial ?
A la suite de la Coupe des Nations du Caire, on a fait le premier bloc piste de mi février à mi mars et après le car, on est toutes passées sur route et on n’a plus fait de piste quasiment à part ce Grand Prix de Caen. Ça a été ça en fait notre prépa, couplée aux stages altitude et aux courses sur route avec nos équipes respectives. Ensuite, on est retournés à Tignes trois semaines au début du mois et puis maintenant on est revenus ici en force parce que ça commence à nous manquer.
« On a envie de faire un beau résultat à Glasgow »
Jouer en partie une qualification pour les Jeux ajoute-t-il une pression supplémentaire ?
Ça l’a été pour Tokyo parce qu’on était vraiment ric rac en termes de places. On savait que c’était important et qu’on jouait tout sur cette compétition. On arrive dans une position un peu différente parce qu’on est deuxièmes du ranking. Il y a dix équipes par rapport aux huit équipes de Tokyo. On arrive un peu moins stressées, même si on sait que c’est une étape hyper importante en termes de points. Mais aussi parce que c’est un indicateur.
Cette compétition est-elle davantage une répétition pour les Jeux ou la voyez-vous comme un moyen de faire un résultat ?
Un peu les deux. Il y a le test de cette préparation et l’état des lieux pour savoir où on se situe par rapport aux autres. Tout le monde aura fait la même chose. Ce sera important de se resituer pour connaître les axes d’amélioration pour ambitionner un podium à Paris. Malgré tout, cela reste un championnat du monde. On n’y va pas pour faire de la figuration. On a envie de faire un beau résultat. On est resté sur de bonnes notes depuis le Mondial l’an dernier.