Déjà président de la Commission des athlètes aux JO de Paris 2024, Martin Fourcade a été élu ce jeudi à la Commission des athlètes du CIO. Il siégera aux côtés de Pau Gasol et Federica Pellegrini.
Ce jeudi, l’ex-biathlète Martin Fourcade a appris son élection au sein de la Commission des athlètes du CIO (Comité International Olympique). Le quintuple champion olympique, actuellement consultant pour Eurosport durant les JO d’hiver de Pékin, va siéger pour une durée de huit ans, soit jusqu’en 2030. Deux postes, ceux de Hayley Wickenheiser (ex-hockeyeuse) et Ole Einar Bjoerdalen (ancien biathlète) étaient vacants pour seize candidats. Le deuxième siège revient à Frida Hansdotter (ex-skieuse).
Pour cette élection, ce sont 2 307 athlètes présents aux JO de Pékin qui ont pris part au vote. Pour cela, trois urnes étaient dispatchées dans les trois villages olympiques. Le taux de participation est estimé à environ 80%. Martin Fourcade a récolté 971 voix, soit le plus haut total parmi tous les candidats. Il va désormais intégrer l’instance, présidée par l’ancienne hockeyeuse finlandaise Emma Terho.
Il siégera aux côtés de grands champions
A la suite de sa nomination, le Catalan a exprimé sa fierté d’intégrer cette commission. « Je suis heureux et honoré d’intégrer la commission. Je suis un passionné de sport depuis tout petit, j’ai eu la chance de vivre les JO à Atlanta en 1996, j’étais petit. […] Je crois aux valeurs de l’olympisme et porter ces valeurs au sein du mouvement est important. » Durant son mandat, il aura pour ambition d’être au contact des athlètes afin de comprendre leurs besoins mais aussi de répondre aux enjeux environnementaux.
De grands noms du sport sont présents à la Commission des athlètes du Comité International Olympique. Martin Fourcade va siéger aux côtés de Pau Gasol, ancienne légende du basket et retraité depuis 2020, de Yelena Isinbayeva (double championne olympique de saut à la perche) et de Federica Pellegrini, ancienne nageuse. C’est cette même commission qui s’est illustrée en contribuant à l’assouplissement de la règle 50.2 de la charte olympique avant les JO de Tokyo. Cela leur offre la possibilité d’exprimer des opinions, notamment la dénonciation du racisme ou des violences sexuelles.
Pierrick Bastide