Sarrio, Hatchadourian, N’Diaye et Andriantseheno : une armada qui peut remporter l’édition 2023 des Masters de Pétanque ? On fait le point sur les forces de cette équipe.
Le parcours : Montée en puissance
Pour Andriantseheno, la machine a mis du temps à se mettre en route. Mais quand les boulons ont trouvé leur place, que les vis ont été serrées et que les rouages se sont actionnés, difficile de les arrêter. C’est sur la 3e étape que le Malgache et sa bande ont atteint leur première finale. Avant de s’imposer sur l’étape suivante à Cluses, fin juillet. Depuis, les polos dorés ont régulièrement fait leur apparition dans le dernier carré. Pour finalement poser l’ultime tampon de leur qualification à Romans-sur-Isère, sur l’ultime étape. Toujours bien placé, Andriantseheno peut poser de sérieux problèmes à n’importe qui.
L’effectif : A chacun sa spécialité
Au sein de cette formation, on compte deux des meilleurs spécialistes mondiaux dans leur domaine. Christian Andriantseheno, pointeur de haut niveau, est là pour bien lancer son équipe. Champion du monde avec Madagascar en 1999, il a déjà remporté les Masters. C’était en 2017, avec Fazzino. Autre spécialiste : Michel Hatchadourian, du côté du tir cette fois. Pur artilleur et adepte du tête-à-tête, il est capable de sortir de très gros coups de canon en fin de partie, et de sortir le bouchon sous pression. Pour apporter du liant, Christophe Sarrio est un milieu expérimenté et toujours régulier. L’international français est également le leader tactique de cette formation. Farah N’Diaye est le quatrième élément, et pas des moindres. C’est en sa présence que son équipe a atteint deux finales, dont cette victoire à Cluses. Le Sénégalais, licencié à Bron comme Andriantseheno et Sarrio, avait livré une énorme performance au tir.
La clé : la régularité
Capable de battre n’importe qui, cette équipe a parfois manqué de constance. Au fil des étapes, mais également au cours d’une même journée. Ces zig-zags sont encore illustrés par cette partie en quarts à Romans. Celle-là même qui valide leur participation au Final Four, et condamne Grandet, leur adversaire. Menés 12-7, sans parvenir à conclure les mènes comme il faut, Andriantseheno et sa troupe se réveillent. Deux sorties de bouchon, une superbe mène de cinq, et ils s’imposent 13-12. Au cours de l’été, Hatchadourian a parfois connu des parties compliquées au tir. Il faudra qu’il soit dans un grand jour aux Arènes de Lunel, pour voir cette formation s’emparer du trophée. Christophe Sarrio aura ce rôle crucial de métronome. Habitué des grands rendez-vous et des diffusions en direct, le triple finaliste des Masters compte bien retrouver le titre, comme en 2021.