Qualifiés après une fin d’été en trombe, les minots de l’Equipe de France U23 ne comptent pas faire de la figuration au Final Four des Arènes de Lunel.
Le parcours : Dans la bataille au sommet
Lorsqu’ils ont été annoncés sur les Masters, beaucoup d’observateurs étaient surpris. Au milieu de la mêlée, les Bleuets devaient se faire leur place face aux meilleurs joueurs de la planète. Cette Equipe de France U23 a frappé fort d’entrée, prouvant être totalement légitime. Sur la première étape, à Douai (Nord), les Espoirs ont pris le meilleur sur le duo Rocher-Rizzi. Sur la 4e étape, à Cluses, les U23 atteindront leur toute première finale, finalement perdue face à Andriantseheno. A Nevers, les joueurs de Philippe Chesneau passent le cap. De nouveau face à Rocher et Rizzi en finale, les Bleuets décrochent un premier succès d’étape inédit. Avec une nouvelle finale à Romans-sur-Isère sur la dernière étape, la qualification au Final Four est validée, en qualité de 3e.
L’effectif : Polyvalence et entente
Le quatuor retenu par Philippe Chesneau est tout simplement l’équipe sacrée championne d’Europe U23 l’an passé. En octobre prochain, ils défendront leur titre à Monaco. A l’exception de Benoît Monros, qui sera alors remplacé par Bastien Hyvon. Le trio principal est composé de Flavien Sauvage, Adrien Delahaye et Mayron Baudino. Ce dernier vit un été formidable, marqué par le sacre au Mondial La Marseillaise. Tireur efficace, au geste favorable au carreau, il est l’une des pièces maîtresses du succès de cette équipe. Milieu reconverti en pointeur, Flavien Sauvage a fait preuve de régularité, tout en étant capable de coups d’éclats décisifs. En la matière, Adrien Delahaye s’est mis en valeur tout au long de l’été. Polyvalent et juste dans ses choix, il est sur une très bonne lancée. Surtout, et tous les joueurs le répètent à chaque interview, c’est l’entente et la camaraderie entre ces joueurs qui a fait leur succès.
La clé : Face à l’enjeu
Leur entente à toute épreuve sera-t-elle suffisante au Final Four ? Le contexte d’un tel enjeu, avec diffusion en direct, face à 5 000 personnes, est forcément très particulier. Face à eux, en demi-finale, les U23 retrouvent la formation Andriantseheno. Des joueurs rompus à ce genre de rendez-vous et leur pression. Leur palmarès bien garni parle pour eux. Pourtant, ces Espoirs ont beau être jeunes, ils sont loin d’être des novices de la pétanque de haut niveau. Au cours de l’année, ces Bleuets-là ont l’habitude de performer sous le feu des projecteurs. Lors de la finale de la Marseillaise, Mayron Baudino a fait preuve de sang-froid et de self-control, pour très bien se remettre la tête à l’endroit après un trou d’air. La preuve, c’est lui qui plante le dernier carreau gagnant. Aux Arènes de Lunel, les Bleuets sont sans pression. Rien à perdre, tout à gagner. L’état d’esprit qui les a déjà porté jusque-là peut les emmener encore plus haut.