Sept étapes, quatre équipes à Lunel pour le titre, et un vainqueur au sommet. Retour sur ces Masters 2023 et ceux qui l’ont marqué.
Les vainqueurs : L’hégémonie Rocher
3 victoires d’étapes, cinq finales, et le sacre au bout de l’été. 2023, c’est bien l’année Rocher. De juin à septembre, l’équipe de Dylan Rocher a dominé cette édition des Masters. L’association entre « l’Albatros » et son compère italien Diego Rizzi a finalement fonctionné à merveille. Ensemble, les deux artilleurs ont accompli un énorme travail offensif. Qui n’aurait pas été possible sans la fiabilité de Stéphane « Scarabée » Robineau à l’appoint et la maîtrise de Jean « Moineau » Feltain pour compléter un effectif cinq étoiles. A Lunel, le trophée revient bien dans les mains du plus fort.
La surprise : Les Espoirs brillants tout l’été
L’annonce de la participation de l’Equipe de France des moins de 23 aux Masters était déjà une surprise. Pari plus que réussi pour les Bleuets et leur coach, Philippe Chesneau. Venus prendre de l’expérience et se frotter aux meilleurs sur la plus grande scène de la pétanque, les U23 ont impressionné Par leur régularité et leur sang-froid d’abord, au point que leurs victoires ne sont jamais passées pour des coups du hasard. Auteur d’une très belle saison (victoire au Mondial La Marseillaise entre autres) Mayron Baudino a brillé au tir. Reconverti pointeur, Flavien Sauvage a épaté, tandis qu’Adrien Delahaye a tenu la dragée haute aux meilleurs milieux de la planète. Le 4e, Benoît Monros, a aussi eu ses moments. A l’arrivée, une victoire d’étape, deux finales et une qualification au Final Four. Superbe moisson pour les champions d’Europe Espoirs.
La révélation : Moïse Helfrick aux yeux du grand public
Même sans les Masters de Pétanque, Moïse Helfrick aurait crevé l’écran cet été. Mais sa participation et ses coups d’éclat sur la compétition-phare lui a permis de s’affirmer auprès du public. Champion de France triplettes à mi-juin, avec son cousin « Moineau » Feltain, il est invité aux Masters. Il rejoint la wild-card de son coéquipier champion de France, Thierry Grandet. Une équipe appelée en dernière minute, pour pallier le forfait du Maroc. Le tireur girondin aura bien profité de cette exposition imprévue. Dès la première étape, à Douai, sa performance explosive emmène son équipe jusqu’en finale. Tout au long de l’été, il continue de rivaliser avec les meilleurs tireurs du circuit. Si le Final Four est finalement passé sous le nez de la wild-card Grandet, Helfrick a pris date pour les prochaines années…