Dans le sillage de son leader Diego Rizzi, l’équipe d’Italie veut jouer les trouble-fête au Final Four. La Squadra Azzurra est plus qu’un outsider.
Le parcours 2022
Pour l’Italie, l’été a commencé très fort. Aux Saintes-Maries-de-la-Mer, puis à Saint-Tropez, les Transalpins remportent les deux premières étapes des Masters. Tout bonnement injouables, la bande de Diego Rizzi n’a laissé aucune chance à ses adversaires, pour prendre largement les commandes du classement général. Les Italiens ne sont jamais repartis bredouille de la moindre étape, remportant au minimum les barrages. Avec en plus de cela une finale à Trévoux et une victoire éliminatoire face à Quintais, à Nevers, la Squadra Azzurra a prouvé être sur une bonne dynamique. Plus discrets ces derniers temps que lors de leur entame tonitruante, redescendus à la 3e place, les Transalpins n’en restent pas moins un sérieux candidat au titre.
L’effectif
En 2022, la sélection italienne a reconduit la même composition que l’an passé. La star évidemment, c’est Diego Rizzi. Tireur hors-pair, joueur polyvalent et à l’aise dans son rôle de leader, le Maestro mène à la baguette cette équipe. Pointeur pur, Florian Cometto est fiable et précis. A ses côtés, deux joueurs polyvalents. Solide milieu, Alessio Cocciolo, futur joueur de Fréjus l’an prochain (comme Rizzi, Puccinelli…), a souvent tenu la baraque quand Rizzi n’était pas là. Andrea Chiappello est lui plus à l’aise au tir qu’au point. Si cette équipe ne manque pas de talent, c’est peut-être son manque d’expérience qui peut lui coûter au Final Four. C’est ce qui a pu leur manquer l’an passé, lorsqu’ils avaient été éliminés par Fazzino, alors accompagné de…Mickaël Bonetto, leur adversaire en demie.
L’adversaire
Dans ce remake de la demi-finale de l’an dernier, le casting a tout de même bien changé. Christian Fazzino n’est plus là, mais l’Italie retrouve bien la paire Mickaël Bonetto et David Riviera. Les deux Niçois sortent d’un très beau week-end, au cours duquel ils sont devenus vice-champion de France en doublette. Vainqueur de deux étapes, comme les Italiens, cette équipe wild-card est capable d’enclencher le mode bulldozer. Avec un Pierre Lucchesi capable de prendre feu et un « Moineau » Feltain toujours précieux, les Roses de Bonetto sont un sacré morceau. Sur les deux confrontations de l’été : match nul, un partout boule au centre. Il y aura forcément un battu ce mercredi.