Au Final Four, l’Italie de Diego Rizzi a finalement vaincu la wild-card de Mickaël Bonetto (13-10). Une partie très serrée, qui envoie la Squadra Azzura en finale face à Rocher.
Pour Mickaël Bonetto, le triplé ne sera pas pour cette année. Avec son équipe wild-card, le tireur n’a pas pu vaincre une solide équipe d’Italie au Final Four de Romans-sur-Isère (Drôme). Malgré un meilleur départ dans cette demie (8-2), les Roses ont vu revenir la Squadra Azzura sur ses basques, après avoir fait rentrer Alessio Cocciolo. Après une dernière mène de très haut niveau, ce sont les Transalpins qui réussissent le dernier carreau à trois, et se lancent vers la grande finale. L’Italie retrouve l’équipe Rocher, pour un choc au sommet.
Un goût de finale
Pour l’équipe wild-card, on fait le choix de partir avec David Riviera en tant que remplaçant. « Moineau » Feltain, Pierre Lucchesi et Mickaël Bonetto démarrent ensemble. Pour l’Italie, c’est Alessio Cocciolo, peut-être le joueur le plus complet de la sélection, qui reste prêt à entrer depuis le banc. Le Maestro Diego Rizzi est accompagné de Florian Cometto et Andrea Chiapello.
Difficile de se mettre dans le rythme pour les deux équipes. Le dernier appoint de Diego Rizzi est trop long, pour donner seulement un point aux Italiens, qui débloquent le compteur de cette rencontre. Comme lors de la demi-finale précédente, on remarque toute la difficulté du terrain. Pointeurs attitrés de chaque équipe, Feltain et Cometto s’y cassent les dents.
Départ canon pour Bonetto
Sur un joli coup, le pointeur transalpin prend le point et emmène son autre boule avec lui. Pas de quoi impressionner « Micka ». Relâché, l’artilleur licencié à Nice claque un carreau. Ensuite imité par un « Pierrot » Lucchesi toujours aussi en forme, Bonetto reprend l’avantage (3-1). Une très belle entame, la partie est bel et bien lancée ! Dans cette demie au goût de finale, la barre est placée très haut.
Aussi performant que chanceux, Lucchesi continue d’enfiler les carreaux, avant de réussir un petit tour de magie en emportant le but : 1, 2, 3, 4 et 5 points pour les Roses ! Désormais loin derrière (8-1), les Italiens décident de faire un changement. Florian Cometto cède sa place à Alessio Cocciolo.
Malgré les ajustements, l’Italie patine. En face, Bonetto a réglé la mire se met aussi à tout allumer Point ou tir, les choix sont laborieux pour les Transalpins. Avec sa dernière boule, Diego Rizzi décide de placer. Bien lui en a pris, puisque ni Lucchesi ni Feltain n’arriveront à déloger ce second point italien (8-2).
Le réveil italien
Bonetto réédite un nouveau carreau et se fait encore acclamer par les tribunes. Un public de connaisseurs, qui ne manque pas de rendre la pareille à Diego Rizzi, lorsque lui aussi réussit un joli tir. Malgré la sortie du pointeur de tête Florian Cometto, l’Italie mise sur le point. Cocciolo et Rizzi n’hésitent pas à se lancer dessus, et Chiapello aussi s’y met. L’objectif est de pousser l’adversaire à jouer, à attaquer au tir. Une tactique payante pour la Squadra Azzura, qui inscrit deux nouveaux points (8-4).
Même s’il reste régulier au tir, « Micka » soupire quand il ne fait pas carreau, dans le style de Fazzino. Il a raison de s’inquiéter, les Transalpins ont eux trouvé la bonne formule. Diego Rizzi exécute un nouveau carreau, et voilà l’Italie revenue à hauteur de la wild-card, avec une mène de quatre points (8-8).
Toujours aussi précis, les artilleurs roses font le boulot. Cocciolo et Chiapello ne sont pas impeccables au point, et leurs adversaires en profitent. Alors que Feltain aurait pu en rajouter une couche, l’équipe Bonetto reprend tout de même les commandes (10-8).
Final de haut vol
Alors que l’Italie s’est encore rapprochée, les Roses accélèrent. Après un tir réussi, « Moineau Feltain » harangue la foule. Bonetto ne fait pas dans le détail, mais Rizzi est encore plus clinique (96% au tir à ce moment de la partie). Patients et efficaces, les Transalpins ont refait leur retard, et continuent de grapiller des points. Après une nouvelle mène âprement disputée, l’Italie peut placer une dernière boule, et revenir à égalité de nouveau (10-10).
La mène suivante représente la physionomie de cette partie : l’Italie pointe, la wild-card dégomme. Jusqu’à ce que ce soit à Diego Rizzi d’artiller : le Maestro signe un nouveau carreau parfait, le tournant de cette fin de partie. Si Feltain prend le point, ce dernier baisse la tête, et sait que ce sera difficile… Car les Italiens ont une dernière boule, dans les mains du jeune Andrea Chiapello. Bien conseillé par ses collègues expérimentés, ce dernier expédie avec fermeté et claque un carreau ! L’Italie exulte, les trois derniers points sont dans la poche. Désormais, c’est Rocher qui attend de pied ferme la Squadra Azzura. Le rendez-vous est pris pour 21h.
Un grand bravoôo. , à l’équipe d Italie jeune et très bien organisée et avec un Diego rizzi qui à un énorme potentiel, ils s était mes grands favoris pour les masters, et j’en fais mes favoris pour le championnat du monde triplette encore un grand bravoôo à toutes l équipes.