Masters de Pétanque : Rocher, le sacre de la régularité

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Leader du général en arrivant au Final Four des Masters de Pétanque, Dylan Rocher et l’Equipe de France repartent avec le trophée. La récompense de la fiabilité.

Parmi les acteurs du Final Four des Saintes-Maries-de-la-Mer, l’Equipe de France 2 est la seule à ne pas avoir remporté d’étape. Helfrick a gagné la première à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, fin juin. Pour le retour du feuilleton de l’été, fin août, la wild-card Quintais gagne à Nevers. Enfin, Andriantseheno s’est emparé de la dernière à Romans-sur-Isère. A chaque fois, le même adversaire finaliste : Dylan Rocher et les siens. Arrivé en tête du général, les Bleus finissent par remporter cette édition 2024, au bout d’une finale rocambolesque. Lors de ces trois étapes, ils ont été les plus réguliers. Même dans la douleur, comme face à Andriantseheno en demie. Menée 5-2, ils ont petit à petit repris les commandes de la partie. Sans briller, avec efficacité et le geste juste quand il le fallait.

Rocher-Lacroix, duo d’immenses champions

Fidèle à lui-même, Dylan Rocher n’a que très peu manqué, enchaînant les carreaux. Tireur de tête incontestable, le Fréjussien a finalement forcer la décision par des appoints parfaits. Polyvalent quand le jeu l’exige, il était sans aucun doute le héros principal de ces Masters 2024. Exceptionnel en finale, Henri Lacroix a démontré toute sa virtuosité, avec des carreaux et frappes au meilleur des moments. Les deux hommes ont insufflé cette état d’esprit de sérénité et de gagne, qui a parfaitement résonné chez  leurs coéquipiers.

Une équipe irréprochable

Toujours fiables, les champions d’Europe Ligan Doerr et « Moineau » Feltain ont de nouveau prouvé leur légitimité au sein de ce groupe France, parmi l’élite de l’élite. Le premier, à peine 26 ans, est déjà expérimenté au plus haut niveau. Etanche à la pression, il n’a jamais battu en retraite, sauf sur des carreaux reculs. « Moineau » a su s’adapter à toutes les situations : pointeur à Romans, tireur à Nevers face aux difficultés de ses camarades, et enfin milieu, son poste naturel, pendant la grande finale. Pour ces quatre joueurs là, c’est de très bon augure pour la sélection en Equipe de France. Pour les Mondiaux de Dijon en décembre, ou pour la suite…

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