Le 25 novembre, Mattéo Baud va débuter la saison 2022-2023 de la Coupe du Monde de combiné nordique. Ambitieux, le jeune athlète de la Team SPORTMAG n’oublie pas pour autant son maître mot : le plaisir.
Mattéo, la saison de Coupe du Monde débute dans deux semaines. Comment abordez-vous cette nouvelle saison ?
Je l’aborde forcément avec ambition, de la même manière que j’ai abordé tous les événements auxquels j’ai pris part durant l’été : avec calme et confiance. J’ai bien travaillé et j’ai su augmenter mon niveau de saut et mon niveau de ski. Désormais, il va falloir que je prenne part à ces compétitions avant tout en prenant du plaisir et en m’amusant. Pour le classement, ça viendra tout seul. Je ne me suis pas fixé d’objectifs précis, mais j’aimerais me rapprocher des top 10 de façon régulière. J’ai mes objectifs en tête, je veux devenir l’un des meilleurs de ma discipline, mais pour en arriver là, il faut que je prenne du plaisir et que je m’amuse.
Cette saison, la Coupe du Monde fait son retour à la Chaux-Neuve, un lieu que vous connaissez très bien…
C’est clair, c’est un rendez-vous que j’ai à cœur. Ça fait plaisir de l’avoir au calendrier, je vais tout donner pour être à la hauteur sur cette étape de Coupe du Monde à domicile.
Sentez-vous que vous êtes mieux préparé par rapport à une année en arrière à la même période ?
Au niveau du ski de fond, je le sens vraiment. J’ai modifié quelques points techniques, j’ai également modifié quelques trucs sur la musculation, je pense que ça porte ses fruits. C’est beaucoup plus rassurant, et je pars avec beaucoup plus de sérénité pour cet hiver.
Dans le détail, quels ont été les points importants de cette préparation ?
Pour moi, il était important de bien plus travailler. Pas forcément en nombre d’heures, mais surtout en qualité d’entraînement. J’ai pu faire des séances de meilleure qualité, ce qui m’a permis de progresser en ski de fond. C’est la meilleure préparation estivale que j’ai faite depuis le début de ma carrière. L’été, c’est le moment le plus important. Cela représente 80% de nos performances durant l’hiver. Si on se prépare bien durant l’été, nous n’avons plus qu’à récolter ce que nous avons semé.
Vous dites « on », on sent une vraie émulation au sein de l’équipe de France…
Exactement, c’est super d’avoir un groupe solidaire et qui se tire vers le haut, ça permet de mieux encaisser les entraînements. C’est idéal pour la période estivale, mais aussi pour les périodes de compétitions.
Avez-vous pu digérer cette saison dernière assez riche pour vous, avec notamment cette participation aux Jeux olympiques ?
J’ai gardé tous les points positifs et j’ai construit là-dessus. J’ai vécu beaucoup de déceptions la saison dernière, mais aussi pas mal de moments de joie. Donc j’ai essayé de garder ce que j’avais vraiment bien aimé, tout en apprenant de mes erreurs.