Mattéo Baud : « Une trêve avec des imprévus »

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Après une opération de l’appendicite et une chute à vélo, Mattéo Baud (combiné nordique) a repris le chemin de l’entraînement estival. En juillet, il s’entraînera avec l’Equipe nationale norvégienne.

En plein été, ça ne chôme pas pour vous : où en êtes-vous dans la prépa physique de l’été ?

Depuis le 1er mai, j’ai vraiment repris. Ça suit son chemin gentiment, on a même repris l’entraînement sur les tremplins. Pour moi, il y a eu quelques petits bémols qui ont perturbé la préparation. Je me suis fait opérer de l’appendicite en mai, puis j’ai fait une chute à vélo. C’était une trêve avec des imprévus, donc un peu plus compliqué que d’habitude ! J’ai mes partiels très bientôt, puis je serai libre pour continuer d’enchaîner. En ce moment, on est sur de grosses charges d’entraînement.

Comment vous êtes-vous remis de ces pépins ?

Ça a pris du temps quand même, avec beaucoup de repos. L’appendicite, c’est arrivé d’un coup, une douleur aiguë et ciblée. Directement j’ai pensé que c’était ça. Très vite, j’étais à l’hôpital et opéré. Ensuite, ça m’a quand même embêté deux-trois semaines. J’ai repris l’entraînement deux jours après, mais les douleurs abdominales et les restes de l’anesthésie ont duré plus longtemps. Pour ma chute, ce n’était rien de grave. Dans une descente, je suis tombé et j’ai glissé sur 30 mètres. Je me suis juste râpé, rien de plus sérieux. Au bout de 3 000 kilomètres sans chute, ce n’est pas si étonnant que ça arrive !

Direction la Norvège

A quoi vont ressembler les prochaines semaines maintenant ?

J’ai déjà fait un premier stage avec l’Equipe de France à Courchevel, et je suis parti en Suisse pendant quatre jours avec mon père. A la fin du mois, je pars pour deux semaines en Norvège, avec l’équipe nationale. J’ai vraiment hâte de découvrir leurs méthodes d’entraînement et d’échanger avec eux. Quinze jours, c’est assez pour apprécier, sans empiéter sur le programme avec l’Equipe de France. En ce moment, c’est surtout musculation, aérobie. Une période intense. L’année dernière, j’avais bien senti les effets de la préparation estivale en course.

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