Du 20 au 22 mars, Gérardmer accueille le championnat de France UNSS de Savate boxe française. Focus sur cet événement avec Matthieu Schaffauser, organisateur du championnat et directeur départemental UNSS Vosges.
Qu’est-ce qui vous a poussé à accueillir ce championnat de France UNSS ?
Il n’y avait pas d’organisateur pour cet événement, nous avons donc été sollicités par l’UNSS nationale. Personnellement, la Savate boxe française est un sport que j’aime, je me suis donc dit qu’il fallait absolument un championnat pour cette discipline. Nous avons ainsi eu quatre mois pour préparer le championnat.
Selon vous, qu’apporte la Savate boxe française aux jeunes licenciés de l’UNSS ?
Je pense que c’est une activité qui est très cadrée au niveau des règlements, ce qui est forcément un atout. La Savate boxe française est une discipline très éducative, il n’y a pas de risque de blessure, c’est une activité très respectueuse de l’adversaire. Les jeunes sont vraiment dans cette recherche-là.
Quel est le programme de ce championnat de France UNSS ?
Au total, nous allons accueillir 63 équipes venues de toute la France. Cela représente 215 compétiteurs, avec 120 garçons et 95 filles. Il faut savoir que ce sont obligatoirement des équipes mixtes. Outre la compétition de Savate, nous avons également programmé de la Canne de combat et de la Savate forme. Ce sont deux pratiques innovantes que la fédération entend développer. Elles sont peu médiatisées, notre championnat de France UNSS est donc l’occasion de leur accorder un éclairage. Le mardi matin, on va également profiter du championnat de France pour faire de la formation avec l’aide de professeurs d’EPS.
Il y a donc une vraie collaboration entre l’UNSS et la Fédération Française de Savate sur cet événement ?
Tout à fait. Il y a huit membres de la commission mixte nationale de l’UNSS qui viennent nous aider dans l’organisation de ce championnat. Ce sont toutes des personnes investies dans le milieu fédéral. Au niveau local, il y a également un partenariat avec quatre clubs, vosgiens, mais aussi mosellans. Cela inaugure de belles perspectives avec les clubs locaux.
Est-ce justement une activité en voie de développement sur votre territoire ?
Oui, d’autant que des professeurs d’EPS se sont lancés dans la Savate après avoir bénéficié de formations. Ils n’étaient pas spécialistes, mais ils ont pris goût à cette discipline et permettent ainsi de bien la faire fonctionner dans les associations sportives. Sur ces championnats de France UNSS, nous avons neuf équipes qui viennent de l’académie Nancy-Metz, dont trois des Vosges. Cela témoigne de la dynamique actuelle.
Propos recueillis par Olivier Navarranne