Le Club Pugilistique Bisontin est champion de France par équipe de lutte depuis 2014. Alors que le championnat de France version 2017-2018 vient de débuter, zoom sur ce club avec son président, Max Tudezca.
Quelle est la philosophie que vous essayez de transmettre à la tête du club ?
Le but est de poursuivre l’œuvre de Claude Cupillard, qui a été président du club durant de nombreuses années. Durant sa présidence, le club s’est structuré et est devenu ce qu’il est aujourd’hui, c’est-à-dire un club sain avec une école de lutte performante, une notoriété importante sur la ville de Besançon et des lutteurs qui s’inscrivent chaque année dans des projets de haut niveau. Je suis dans cette lignée-là, celle de poursuivre le travail qui a été engagé depuis de nombreuses années.
Sur quelle dynamique repose le CP Besançon ?
À l’heure actuelle, le club compte 280 lutteurs. Nous sommes sur un modèle qui ne concerne pas seulement le haut niveau, puisque nous avons développé un espace fitness, avec musculation et cours collectifs. Environ 400 personnes sont adhérentes sur ces activités. Sur la globalité, le CPB représente donc environ 700 adhérents.
Sportivement, quels sont vos objectifs pour cette saison ?
Nous sommes champions de France depuis 2014. À la base, l’objectif était de devenir un jour champion de France. Cela a été le cas en 2014 et grâce à l’équipe que nous avions, nous avons réussi à surfer sur ce premier succès. Nous avons eu beaucoup de chance l’an dernier. Je ne suis donc pas certain que nous soyons champions de France cette année. En même temps, l’objectif n’est pas d’empiler les titres. Nous voulons avant tout une équipe qui soit relativement compétitive et qui permette à nos lutteurs de participer au championnat de France par équipe, pour mieux se préparer pour les grands événements.
La formation est-elle un domaine sur lequel vous souhaitez insister ?
Tout à fait. D’ailleurs, si nous relâchons un peu sur le championnat de France par équipe, c’est aussi pour se rencontrer sur cette école de lutte. La formation fait partie de nos valeurs et il ne faut pas perdre de vue que les jeunes sont notre priorité.
Justement, quels sont les projets de développement du club ?
Nous avons un projet que nous avons lancé l’an dernier et qui est le développement de la lutte féminine. C’est un domaine qui a énormément évolué sur le plan international et nous souhaitons que notre club accompagne cette évolution. Jusque-là, le CPB était un petit peu en marge dans ce domaine, nous avons donc lancé un programme spécifique qui commence à prendre forme et à porter ses fruits. On doit aussi relancer notre activité fitness, car c’est le fitness qui finance les projets de lutte. Cela fait partie de notre modèle économique un peu particulier. Le fitness dans le privé prend de plus en plus de place, on doit donc faire mieux sur le fitness en se concentrant sur les thématiques santé et bien-être. Enfin, on va s’inscrire dans la mouvance de Paris 2024. Le CPB a toujours formé des lutteurs de haut niveau, l’idée est donc de continuer à accompagner nos sportifs.
> Plus d’informations sur www.cpbesanconlutte.com