Lundi 25 juillet, les 500 marins se sont élancés du port de Roscoff pour la 36e édition du Tour du Finistère.
Les 92 bateaux ont pris le départ dans des conditions météorologiques difficiles. Vent contraire et houle ont compliqué la tâche des skippers. Jusqu’à samedi, les marins parcourront 190 miles, environ 305 km, pour accoster à Port-La-Forêt. Une 36e édition qui renoue avec un programme d’animations variées. Ainsi, concerts et dîners sont organisés dans les ville-étapes.
Du beau monde sur la ligne de départ
Avec cette année une participation plus importante que l’année précédente, c’est 500 marins et 92 équipages qui se sont lancés dans l’aventure. Une course de renommée dans le milieu de la course au large : de grands navigateurs français y participent encore cette année. Parmi eux, Jean-Yves Le Déroff, champion olympique à Séoul en 1988, Christophe Prigent, deuxième lors de la Transquadra, Nicolas Audigane, Alain Barazer ou encore Ronan Treussart.« Le Tour du Finistère à la voile, c’est un peu une école de la course au large. Cette année, on a plusieurs jeunes équipages, c’est intéressant de suivre cette dynamique. » explique Gaël Le Cléach, commissaire de la course. Ainsi Kieran Le Borgne, qui s’entraîne pour sa première route du Rhum, ou Malo Wessely en préparation olympique en vue de Paris 2024.
Une première étape compliquée
« Les conditions météorologiques étaient assez toniques pour le départ ce matin. Les concurrents sont partis face à un vent d’Ouest, les obligeant à tirer des bords. », indiquait Gaël Le Cléach. Un départ du port de Roscoff donc inconfortable avant de rejoindre L’Aber Wrac’h, ce qui n’a pas freiné les marins qui semblaient ravis de cette entrée en matière sportive. « C’était sport, il y avait pas mal de houle, on est tout de suite rentrés dans le vif du sujet » commente un navigateur.
Mardi, les équipages rejoindront Molène. Une étape rare dans la compétition, c’est seulement la troisième fois que la course fait escale sur l’archipel de Molène. Gaël Le Cléach indique que les conditions sont plus clémentes pour cette deuxième étape.
Solenn Ravenel