Auteur de deux victoires en autant de combats chez les professionnels, Mevy Boufoudi a désormais rendez-vous au gala de boxe de Cabourg le 29 février. Le boxeur de 26 ans entend à nouveau faire étalage de ses qualités, avant de viser une ceinture de champion de France dans les mois à venir.
Pour quelle préparation avez-vous opté pour ce gala de Cabourg ?
J’ai principalement axé ma préparation sur le physique. Cela inclut des combats face à des sparring-partners une à deux fois par semaine. Je n’ai repris la boxe qu’en août dernier et je n’ai eu que deux combats depuis. Il est donc important d’être au point physiquement.
Vous avez remporté par K-O votre dernier combat. Quel était votre sentiment après ce succès ?
Je suis ressorti de cette victoire avec beaucoup de confiance. Ce n’était pas un combat facile, puisque ce n’était que mon deuxième combat depuis mon retour. J’avais à cœur de montrer de belles choses et c’est ce qu’il s’est passé. J’étais très satisfait de cette victoire et plus encore de l’avoir emporté par K-O.
Quel est votre objectif à long terme ?
Dans l’idéal, j’aimerais combattre pour une ceinture de champion de France en fin d’année, voire début 2021. D’ici là, j’aurai plusieurs rendez-vous, comme celui de Cabourg. Puis je combattrai le 21 mars prochain, à domicile, lors du gala de Fontenay-sous-Bois. C’est une date que j’attends impatiemment, j’ai hâte de me montrer devant mon public.
Qu’est-ce qui vous a poussé vers le monde de la boxe ?
Au départ, je pratiquais le football. Il y a trois ans, j’ai pris cette décision de me mettre à la boxe. C’est une discipline pour laquelle j’avais plus de qualités et qui me correspondait mieux. Mes entraîneurs de football m’ont dit que j’avais plutôt un tempérament pour un sport individuel, j’ai donc opté pour la boxe.
Et qu’est-ce que ce choix vous a apporté ?
Beaucoup de confiance en moi. La boxe est un sport pour lequel j’ai beaucoup de qualités, mais il a aussi fallu que j’apprenne à travailler. Jusqu’à l’année dernière, mon père était mon unique entraîneur. Il est décédé en juin dernier, ça m’a apporté beaucoup de force. C’est aussi pour lui que j’ai envie d’aller chercher une ou plusieurs ceintures.