A l’occasion de la présentation de l’équipe de France de cyclisme sur piste pour les Mondiaux de Berlin, le président de la Fédération française de cyclisme, Michel Callot, a fait le point sur les différents axes de travail de sa Fédération depuis l’an dernier.
Une dynamique qui doit perdurer en 2020
« Il y a une vraie dynamique de la Fédération en matière sportive. On sort d’une année 2019 exceptionnelle, donc on va aller à Tokyo avec des ambitions. C’est parce qu’on est ambitieux qu’on peut conquérir des médailles et des titres olympiques. Nos athlètes sont prêts pour cela. La Fédération s’inscrit dans un projet olympique, Tokyo bien sûr, mais aussi Paris 2024, et il y a quelques éléments importants sur ce sujet. »
Le Freestyle Park, une nouvelle épreuve à développer pour Paris 2024
« Le Freestyle Park fera son apparition à Tokyo dans le programme des Jeux olympiques. Excellente nouvelle, parce qu’en partant de très loin, on a déjà la certitude d’être qualifié chez les hommes pour cette épreuve, où ce sera d’emblée une finale. Cela concrétise un effort important de la Fédération, qui a ouvert un Pôle olympique à Montpellier, destiné à cette discipline. »
Un Pôle ultramarin pour dénicher de nouvelles pépites
« Le Pôle France ultramarin a été inauguré cette année à Hyères. On en attend beaucoup, pour qu’il puisse alimenter le Pôle olympique. On est persuadé que nous avons plein de pépites dans les territoires ultramarins, qui ne passeront plus – ou moins – entre les mailles du filet à l’avenir. Ce Pôle prend sa vitesse de croisière, c’est là aussi un pari sur l’avenir, et en particulier sur 2024. »
Elancourt veut le VTT aux JO 2024
« Je voudrais souligner tout le travail qui se fait à Saint-Quentin-en-Yvelines, avec l’agglomération mais également la FFC, pour faire en sorte que sur ce site en 2024, restent bien présentes toutes les épreuves cyclistes. L’épreuve sur route ne fera que traverser le territoire mais c’est important. La piste aura lieu ici, le BMX à quelques centaines de mètres du Vélodrome, à peine, et le sujet, c’est le VTT. Il y a encore un point d’interrogation sur la présence du VTT à Elancourt. Les différentes collectivités territoriales et la Fédération française de cyclisme travaillent de concert pour qu’Elancourt reste le lieu des JO pour le VTT. C’est très important en matière d’héritage et d’installation d’un lieu de pratique de haut niveau pérenne dans une région Ile-de-France qui contient un très grand nombre de pratiquants potentiels. »
Mettre en lumière le cyclisme avant Paris 2024
« Lors de la prochaine Olympiade, la dynamique sera bien présente avec l’organisation de trois championnats du monde : le BMX à Nantes, le VTT aux Gets et la piste ici à Saint-Quentin. On sera à deux ans des JO de Paris 2024. Ce sera l’occasion, on l’espère, de mobiliser les Français par notre intermédiaire, sur l’ensemble de nos disciplines olympiques. Ce sera aussi l’occasion pour nos athlètes de démontrer leur talent dans la perspective de Paris 2024. »
Développer la performance avec le soutien de l’ANS
« Point important, l’Agence nationale du sport essaye de pousser les Fédérations à travailler tous les aspects de la performance. On a rebondi sur le sujet pour recruter Jérémy Roy. Ingénieur de formation, il nous a rejoints pour coordonner tous les efforts que nous avons à produire pour aller vers cette logique de performance. On veut associer cela du mieux possible à des entreprises françaises en vue de 2024, pour gagner ensemble. »