Directeur du Creps Île-de-France, Michel Godard se confie sur l’organisation de l’édition 2023 de la Semaine olympique et paralympique, du 3 au 8 avril. Un événement devenu incontournable pour l’établissement francilien.
Le thème de cette Semaine olympique et paralympique 2023 est l’inclusion. Comment le Creps Île-de-France va-t-il mobiliser et sensibiliser autour de cette thématique ?
Notre public habituel sera sur place, à savoir six classes par jour. Au-delà de ce public, nous accueillerons chaque jour des jeunes en situation de handicap et issus de Quartiers prioritaires de la ville (QPV). Au service de tous ces publics, nous allons mettre en place de nombreuses activités. Le but est de faire découvrir et promouvoir l’inclusion via ces activités. Je pense au hockey sur gazon pour les personnes en situation de handicap, au volley assis, au cécifoot, etc. Des autistes seront également invités lors de cette semaine, permettant d’avoir une grande diversité de publics.
Cela fait plusieurs années que le Creps Île-de-France organise la Semaine olympique et paralympique. Est-ce désormais un événement majeur, pleinement ancré dans le calendrier du Creps ?
Absolument. Nous sommes à fond dans la préparation des Jeux olympiques et paralympiques. Dans un établissement comme le nôtre, nous nous devons d’être porteurs des valeurs de l’olympisme. Le Creps est un établissement de formation et d’éducation par le sport. Développer ces valeurs auprès de différents publics fait donc partie de nos missions. On s’inscrit totalement dans les options qui ont été choisies par le Comité d’organisation de Paris 2024 et l’Éducation nationale.
« Les classes veulent revenir lors de chaque édition »
Quels impacts avez-vous pu observer auprès des jeunes qui ont participé aux différentes éditions de la Semaine olympique et paralympique ?
Depuis la première édition, plusieurs thèmes importants ont été mis en avant. Pour les classes qui ont participé à ces différentes éditions, c’est un temps important. Elles veulent revenir lors de chaque édition. Nous sommes désormais obligés d’en refuser, tant cet événement est un moment de respiration pour les classes, quel que soit le thème. La Semaine olympique et paralympique a suscité des envies de découvrir des sports et des thématiques méconnues.
Pour cette édition 2023, quels seront les collectivités et acteurs à vos côtés ?
Nous aurons la Ville de Châtenay-Malabry, le Département des Hauts-de-Seine sera très présent, et puis évidemment la Région Île-de-France avec l’accueil du dispositif des “1000 stages” le vendredi 7 avril. La Région était déjà présente à nos côtés lors des précédentes éditions. L’idée de cette opération spécifique est d’identifier des bénévoles pour les Jeux olympiques et paralympiques parmi les jeunes présents. Je pense aussi aux différentes fédérations qui seront représentées à l’occasion de cette SOP 2023. Nous travaillons évidemment beaucoup avec les seize fédérations présentes sur le Creps Île-de-France mais nous aurons aussi des fédérations qui seront de la partie pour l’occasion afin de présenter et promouvoir certaines disciplines.
« Nous pensons bien évidemment déjà à l’édition 2024 »
Il s’agit de l’avant-dernière édition avant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Comment allez-vous continuer à monter en puissance cette année, mais aussi sur l’édition 2024 ?
On monte en puissance en ouvrant cet événement à plus de publics, en ayant une plus grande diversité, y compris au niveau des disciplines. Nous pensons bien évidemment déjà à l’édition 2024. Elle aura lieu en avril. Nous allons essayer d’organiser quelque chose de très puissant, un peu à l’image de ce que nous avions fait il y a deux ans. En 2021, nous étions allés sur chaque site olympique, en partant du Cojo (comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques) pour nous rendre à Vaires-sur-Marne, au golf national, à la piste de Saint-Quentin-en-Yvelines… Pour l’an prochain, nous travaillons donc sur une idée qui pourrait rendre ce moment mémorable pour tous les participants. Mais cela dépendra aussi du thème choisi pour cette dernière édition.
Réunir et sensibiliser des classes, est-ce un type d’événement qui peut survivre au-delà de Paris 2024 au sein du Creps Île-de-France ?
Tout à fait, d’autant plus que c’est quelque chose que nous faisons déjà à la demande régulière de certaines écoles. Des écoles primaires, des collèges ou des lycées se rapprochent de nous de façon ponctuelle. Il y aura donc peut-être un temps dans l’année où on pourra pérenniser cette opération. C’est un événement lourd à monter mais qui plaît énormément aux jeunes et aussi aux équipes du Creps. La Semaine olympique et paralympique est un moment différent de tout ce que nous faisons dans l’année. Elle mobilise l’ensemble des équipes du Creps Île-de-France. C’est un événement valorisant pour notre établissement, qui est déconnecté de nos deux missions principales que sont le sport de haut niveau et la formation aux métiers du sport.