Gérard Larcher, président du Sénat, et Michel Savin, sénateur de l’Isère et président du groupe d’études sur les pratiques sportives et les grands événements sportifs, se sont rendus à l’INSEP le 14 mai dernier. Une visite constructive sur laquelle est revenu Michel Savin…
Michel Savin, pourquoi avoir organisé cette visite à l’INSEP ?
J’étais déjà venu à deux reprises avec le groupe sport. Cette fois, j’avais demandé à Gérard Larcher de m’accompagner pour qu’il puisse visiter les installations et rencontrer, en tant que président du Sénat, les responsables et les sportifs. C’était une démarche conjointe pilotée par Gérard Larcher.
Quel a été le programme de cette visite ?
Les responsables ont pu nous présenter le fonctionnement, l’organisation, la préparation des sportifs. Ils ont également évoqué avec nous les problématiques auxquelles ils sont confrontés, et notamment en ce qui concerne le plafond d’emploi qui est bien entendu respecté mais qui oblige l’INSEP à faire appel à des prestataires extérieurs, ce qui a un certain coût. Nous avons également évoqué la place de l’INSEP dans la future organisation du sport en France, puisque la Ministre a lancé une grande réflexion. Comme l’INSEP fait partie de nos joyaux sportifs, il est important de réfléchir en amont à ce que pourrait être sa place.
Avez-vous rencontré des sportifs ?
Tout à fait, nous avons pu échanger avec des athlètes ainsi que des entraîneurs à l’issue de notre réunion. Nous avons discuté avec eux du double projet qui est parfois difficile à organiser. On voit bien qu’il y a une nécessité de travailler là-dessus, le sportif ne peut s’épanouir que s’il a un double projet professionnel ou scolaire.
Ces visites vous semblent essentielles ?
Je pense qu’il n’y a rien de mieux que d’aller sur le terrain et d’être au contact de ceux pour qui nous travaillons. Quand on prépare un texte de loi sur la formation et l’organisation du sport français, il est primordial de rencontrer ceux, qui tout au long de l’année, travaillent dans ce sens. C’est tout le monde du sport qui est concerné. Par ailleurs, nous avons également parlé d’un sujet qui intéresse beaucoup ses responsables et qui est important pour le Sénat, les « Grand INSEP ». Ils sont en train de se multiplier au niveau du territoire et sont essentiels.
Pour terminer, que retenez-vous de cette visite ?
Déjà, que nous bénéficions avec l’INSEP d’un équipement de haute qualité pour les athlètes et les encadrants, que ce soit d’un point de vue sportif ou médical. L’outil est là, l’objectif est désormais de le maîtriser au mieux et de voir comment l’on peut encore améliorer les moyens donnés à l’équipe dirigeante. Je pense par exemple que nous pouvons progresser dans le domaine du double projet qui peut poser quelques difficultés à certaines Fédérations ou certains sportifs.
Propos recueillis par Bérenger Tournier