Mieux connaître son niveau de danseur grâce au Passeport Danse

La Fédération française de danse lance pour la rentrée 4 Passeports dans la discipline rock et disciplines associées, afin de permettre aux pratiquants en loisir de pouvoir évaluer leur niveau technique dans leurs danses. Christèle Benettayeb, responsable du passeport, et Christophe Clauzel, coordinateur de la discipline rock et disciplines associées, présentent ce nouvel outil.

 
Quel est le principe du Passeport Danse ?
Christophe Clauzel : Le passeport danse a d’abord été élaboré par la Fédération française de danse il y a 2 ou 3 ans pour permettre aux licenciés d’évaluer leur niveau et d’avoir des données sur leur technique de danse. Suite au succès du Passeport Latines & standards, nous avons créé quatre passeports consacrés au rock et au boogie-woogie, qui seront disponible dès la rentrée.
 
Christèle Benettayeb : Il existe un passeport différent pour chaque discipline : le rock’n roll, le rock sauté, le rock acrobatique et le boogie-woogie. On ne voulait pas qu’une personne qui souhaite uniquement pratiquer le rock sauté, par exemple, soit freiné dans son évolution. De nombreux professeurs, sous l’égide de la FFDanse, ont travaillé à l’élaboration du passeport afin d’harmoniser ces disciplines.
 

 
À qui s’adresse-t-il ?
C. B. : Les Passeports Rock sont surtout destinés aux danseurs qui pratiquent ces danses en loisir, et qui veulent connaître leur évolution personnelle au sein de la discipline. Grâce à eux ils pourront s’autoévaluer en interne avec leurs structures qui, elles, apportent le support pédagogique.
C. C. : Nous avons choisi cette orientation, mais les Passeports Rock sont aussi ouvert aux compétiteurs et peuvent servir dans le suivi de leur parcours sportif national, international, ainsi que de voir figurer leurs stages et diplômes fédéraux.
 
Concrètement, comment un danseur aura une vision de son niveau ?
C. B. : Nous nous sommes inspirés du passage de niveaux des arts martiaux ou encore dans le ski. Neuf niveaux sont représentés par des couleurs, de beige jusqu’à noir. Même si le rock et le boogie-woggie sont des danses de couple, le passeport est individuel, propre à chacun. Les huit premières couleurs se passent en interne, dans la structure, seule la couleur noire est attribuée par une commission nationale.
 
Et qu’apporte le passeport aux clubs et écoles ?
C. B. : Il offre des outils pédagogiques intéressants sous forme de pack avec des explications et des vidéos plus ludiques pour favoriser l’apprentissage. Les structures n’ont pas toujours de quoi valoriser leur projet, donc nous avons ajouté au Passeport un pack de communication avec affiches et flyers.
 

 
Comment allez-vous promouvoir ce nouvel outil ?
C. C. : Il faut que les structures adhèrent pour que les licenciés s’en emparent à leur tour. À nous de faire un travail de mise en valeur de cet outil nouveau et innovant auprès des écoles et clubs de danse lors de notre réunion de rentrée à l’automne pour qu’ils fassent ensuite vivre ce projet sur leur territoire et dans leurs structures. Le passeport présente une mise en avant des actions de la discipline, des licenciés et des structures. L’intérêt est partagé par tous.
 
Combien de danseurs vont être concernés ?
C. C. : Il existe beaucoup d’école multi-danse en France et souvent les pratiquants de rock font aussi d’autres disciplines. Dans le secteur de la compétition, on peut toucher entre 1 200 et 1 500 danseurs.
C. B. : Les 4 Passeports rock et disciplines associées sont les outils qu’ils nous manquaient, pour promouvoir notre discipline, ainsi que outil pédagogique pour nos structures. En permettant d’évaluer son niveau, les structures peuvent attirer un autre public et la Fédération voir arriver de nouveaux licenciés.

Propos recueillis par Leslie Mucret
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