Le 16 mai dernier, à Lyon, le CROS Auvergne Rhône-Alpes a pris part à la journée « La peine de TIG à travers les valeurs de l’olympisme ».
Le TIG, plus communément appelé travail d’intérêt général. Une thématique bien plus liée au sport qu’on ne le pense. En Auvergne Rhône-Alpes, Dorothée Delsarte et Angélique Perrusson, référentes territoriales du travail d’intérêt général, ont souhaité ouvrir la réalisation de ces peines au monde associatif de la sphère sportif. Le 16 mai dernier, à Lyon, le sport était même le thème principal à l’occasion de la journée portant sur « La peine de TIG à travers les valeurs de l’olympisme ». Une journée riche en échanges, à laquelle le CROS Auvergne Rhône-Alpes a tenu à participer.
« Le sport peut occuper une place prépondérante concernant les TIG »
« Pour le CROS Auvergne Rhône-Alpes, prendre part à une telle journée est évidemment quelque chose d’important », confie Denis Cadon, vice-président « Sport Éducation Citoyenneté » au sein du CROS. « Nous avons beaucoup échangé avec les acteurs présents lors de cette journée. Ce qui est ressorti des échanges, c’est que le sport peut occuper une place prépondérante concernant les TIG. Une peine comme le travail d’intérêt général peut être effectuée dans le secteur associatif, et notamment dans les clubs sportifs. » Un rapprochement entre monde judiciaire et mouvement sportif qui n’est pas une nouveauté pour le CROS Auvergne Rhône-Alpes.
Le projet « Sport et Prison » piloté par le CROS depuis dix ans
Depuis 2012, le CROS pilote le projet « Sport et Prison », en partenariat avec la Direction Interrégionale des Services Pénitenciers Auvergne Rhône-Alpes. « C’est un projet mis en place depuis dix ans, qui intègre les Ligues et les Comités régionaux », détaille Denis Cadon. « Un cycle de sensibilisation est mis en place, cela peut se faire autour de plusieurs disciplines. C’est un partenariat qui a été renouvelé récemment, car il fonctionne. Les retours sont très positifs, cela permet à ceux qui prennent part au projet de prendre du plaisir, d’apprendre à travailler en équipe, de faire partie d’un collectif grâce à la pratique sportive. » Des effets positifs qui pourraient être ceux de l’accomplissement des peines de travail d’intérêt général dans le monde sportif. « En tout cas, nous en sommes convaincus, ça ne peut être que positif », souligne Denis Cadon. « C’est pour cela que nous incitons les Ligues et les Comités à prendre leur part et à jouer un rôle sur ce sujet. »