L’équipe de France de volley ne disputera pas le Final Six de ce Mondial 2018 à Turin (Italie). Malgré sa victoire face à l’Argentine (3-1) pour son dernier match de la deuxième phase, elle termine troisième de la poule H, la Pologne ayant dominé la Serbie (3-0).
Il n’y a pas eu de miracle… L’équipe de France savait depuis vendredi soir et sa défaite de justesse face à la Serbie (3-2) qu’elle n’avait plus son destin entre les mains pour lui permettre de se hisser au Final Six de Turin. Le scénario a failli se dérouler comme dans un rêve, les Bleus parvenant à battre successivement la Pologne (3-1) et l’Argentine (3-1). Malheureusement, la Pologne a battu une Serbie apparue peu concernée (25-17, 25-16, 25-14), elle qui était assurée avant le match d’aller à Turin.
Il aura manqué une victoire…
Du coup, les champions du monde en titre terminent en tête de la poule H devant la Serbie, qui fait partie des deux meilleurs deuxièmes des quatre poules, tandis que la France échoue à la troisième place et quitte donc la compétition après le deuxième tour. Les joueurs tricolores, qui s’étaient donné le droit d’espérer jusqu’au bout, ont assisté impuissants à cet ultime match de la poule H. C’est forcément la déception qui s’affichait sur leurs regards, une fois le succès polonais entériné, Laurent Tillie ayant alors réuni ses troupes pour un ultime débriefing destiné à d’ores et déjà se tourner vers 2019. Une année qui sera encore très riche, avec notamment le tournoi de qualification olympique et le Championnat d’Europe en France. Les joueurs de Laurent Tillie termine donc la saison internationale sur un gros sentiment de frustration…
La réaction de Laurent Tillie :
« On s’attendait à cette fin, c’est logique, il y avait une équipe, la Pologne, qui jouait sa qualification et une autre, la Serbie, qui ne jouait rien du tout. C’est frustrant parce qu’on dépendait des autres, mais avant de dépendre des autres, on avait notre propre destin en mains. Le but du discours que j’ai tenu aux joueurs, c’est de faire en sorte que l’année prochaine, nous ayons notre destin en mains. Cela passe par une conscience de l’importance des premiers matchs, des premiers points d’un set, pas seulement des derniers, il faut devenir des leaders parfaits. Je leur ai aussi dit que j’étais très fier de leur engagement et du fait qu’ils aient continué dans l’adversité, parce que nous sommes passés par des émotions, de l’euphorie à la déception totale, le fait de réussir à aller jusqu’au bout, à y croire jusqu’au bout alors qu’on a pris des coups sur la tête pendant toute la compétition, ça montre une grande force de caractère de l’équipe et des joueurs, et pour moi, c’est un trésor inestimable ».