Deuxième du Grand Prix d’Autriche, la Français Fabio Quartararo fait une bonne opération comptable. Le Niçois reste en tête du général du championnat du monde.
Seul face aux Ducati. Sur le tracé du Red Bull Ring, le Français Fabio Quartararo a bien été le seul à résister à l’armada Ducati, qui occupe quatre des cinq premières places du Grand Prix d’Autriche. Deuxième à l’arrivée, le Niçois a signé l’une de ses meilleures courses en carrière, poussant sa Yamaha aux limites. Devant, c’est Francesco Bagnaia qui l’emporte. L’Italien remporte là son troisième succès d’affilée, après le GP des Pays-Bas et le GP de Grande-Bretagne. Malgré cette forme du moment, c’est bien Quartararo qui garde la tête du classement général.
« El Diablo » reste sur le trône
S’il perd cinq points sur « Pecco » Bagnaia, le pilote en forme du moment, Fabio Quartararo prend de l’avance sur tous ses autres adversaires. Dauphin du Français au championnat du monde, Aleix Espargaro termine en effet sixième du jour. Désormais, le Niçois atteint la barre des 200 points, alors que ses rivaux sont encore loin (Espargaro à 168 points, Bagnaia à 156 unités). Parti cinquième sur la grille, « El Diablo » a signé une course parfaite. Le grand moment de ce Grand Prix ? Son dépassement entre deux virages sur Jack Miller, pour lui chiper la deuxième place. Une nouvelle démonstration de ses qualités de pilotage hors normes. Le Français a l’occasion d’enfoncer le clou à Saint-Marin dans deux semaines.
Zarco cinquième, Mir blessé
Pour l’autre français du circuit, Johann Zarco (Ducati-Pramac), ce Grand Prix est aussi à la hauteur des attentes. Cinquième sur la ligne d’arrivée, le Cannois fait aussi une bonne opération au général. Désormais quatrième, il prend la tête d’un deuxième peloton, profitant de sa belle course et des déboires de ses concurrents. Parti en pole position, l’Italien Enea Bastianini (Ducati-Gresini) est passé par les graviers, et n’est pas reparti. Joan Mir a lui aussi abandonné, mais après une chute. Le champion du monde 2020 est victime d’une fracture à la cheville, après être parti à la faute dès l’entame de course.