Le mythique Bol d’Or fait son grand retour, du 15 au 17 septembre. Après l’édition du centenaire l’an passé, c’est reparti pour 24h de spectacle sur le circuit Paul-Ricard.
L’an passé, le Bol d’Or fêtait son centenaire en grande pompe. Pour l’occasion, la mythique course de moto avait accueilli la finale du championnat du monde FIM EWC. Cette année encore, rebelote pour l’élite internationale. Les meilleurs équipages d’endurance seront au Castellet, pour la grande dernière de la saison. De quoi renouer avec les plus belles pages de l’histoire de l’événement, sur l’iconique circuit Paul-Ricard. Le rendez-vous est donné ce week-end, du 15 au 17 septembre prochain.
Suspense jusqu’au bout
Cette ultime manche dans le Var peut totalement rebattre les cartes au général. Puisqu’il s’agit de la grande finale du championnat du monde, bien plus de points sont distribués. Par rapport à une manche normale, il faut multiplier par 1,5 le gain de points possible. Ainsi, le vainqueur décrochera 60 unités, le deuxième 49,5, le troisième 42, etc… A cela, il faut ajouter les bonus, à gagner pendant la course. A la marque des 8 heures et 16 heures d’épreuve, les dix premiers engrangent des points. 10 pour le premier, 9 pour le deuxième, 8 au troisième… En plus de ça, les cinq premières places sur la grille de départ sont également bonifiées (de 5 à 1 points). Ainsi, c’est 85 points qui peuvent tomber dans l’escarcelle d’un seul concurrent ! De quoi totalement bouleverser le général final.
Honda en pole position
Au moment d’arriver au Castellet, c’est le team F.C.C. TSR Honda France qui est en tête. L’équipage tricolore doit d’abord sa place de leader à son beau succès aux 24 heures du Mans moto. Puis, la régularité de Mike di Meglio et des siens sur les podiums (2e aux 24 heures Spa, 3e aux 8 heures de Suzuka) leur permet de s’affirmer en tête du championnat EWC. Avec 125 points, à 13 longueurs de Honda, YART Yamaha est dans le match pour la victoire finale. Derrière, la M1000RR aux couleurs de BMW est en embuscade (100 points). Les tenants du titre du record du tour en piste (Illya Mykhalchyk en 1’ 51,641) veulent bousculer la hiérarchie.