A trois courses de la fin du championnat, Fabio Quartararo est au pied du mur. Toujours leader, le champion en titre est talonné par ses adversaires.
Fabio Quartararo gardera-t-il sa couronne de champion du monde ? Au milieu de l’été, il était difficile de le concevoir autrement. Avec 91 points d’avance en juin, le Français pouvait profiter d’un confortable matelas d’avance. Mais voilà : vainqueur de quatre Grands Prix consécutifs, Francesco Bagnaia a déboulé en trombe. Désormais, l’Italien est revenu à deux petits points de son voisin niçois. Pour le Frenchie, la situation est difficile. Les trois derniers circuits correspondent davantage aux qualités des Ducatis concurrentes qu’à celles de sa Yahama…
Contre-performance à Buriram
Au Japon, Fabio Quartararo avait stoppé l’hémorragie. Enfin, c’est plutôt Bagnaia qui a trébuché. Dans le dernier tour, « Pecco » a tenté de dépasser le Français, et a chuté. 8e à l’arrivée, « El Diablo » profite du faux pas de son dauphin pour faire une bonne opération. Mais le GP précédent, en Thaïlande, a fait des dégâts. La faute à une erreur de pression des pneus, d’après le pilote Yamaha et son écurie. 17e à Buriram, l’Azuréen n’a désormais plus de filet de sécurité. « Le résultat en Thaïlande était très décevant, mais je ne suis pas inquiet, » affirme Quartararo, serein, dans un communiqué de son écurie.
Seul face aux Ducati
Désormais, le Français a toute une horde à ses trousses. Au sein de l’armada Ducati, la consigne de ne pas batailler face à Francesco Bagnaia est passée. Et avec six motos concernées dans le top 15 du général, cette manœuvre d’équipe pourrait bien faire des différences. Après les essais libres de ce vendredi, Quartararo semblait à l’aise, et ce malgré le vent : « j’ai réussi à aller vite avec ces conditions, alors je suis heureux d’être dans le top 5. Nous avons encore des choses à améliorer […] mais le potentiel est bon. J’ai repéré des endroits où je pourrais doubler. »