MotoGP : Fabio Quartararo peut-il tenir jusqu’au bout ?

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A quatre Grands Prix du verdict, Fabio Quartararo est toujours en tête du championnat du monde, même s’il a vu revenir sur lui l’Italien Francesco Bagnaia.

Au début de l’été, Fabio Quartararo fonçait vers le titre de champion du monde, loin devant ses rivaux. Alors qu’il a compté jusqu’à 91 points d’avance au classement, le voilà désormais menacé. Auteur d’un été remarquable, Francesco Bagnaia est revenu à 18 longueurs seulement. Une remontée fantastique favorisée par ses quatre victoires consécutives en Grand Prix. Une série seulement interrompue par une deuxième place au GP d’Aragon. Si l’escale du week-end dernier, au Japon, a stoppé cette dynamique, Quartararo est désormais sous pression.

De précieux points au Japon

Le week-end passé aura été difficile pour les trois principaux protagonistes de cette saison 2023. Troisième larron du classement, avec 25 unités de retard, Aleix Espargaro n’est pas entré dans les points. En tentant de doubler Quartararo dans le dernier tour, « Pecco » Bagnaia a chuté et a dû abandonner. De quoi permettre au Français d’assurer une 8e place. Une bonne opération en raison des mauvaises fortunes de ses principaux adversaires. Malgré ce bilan satisfaisant, le Niçois n’est pas à l’abri. Au moment d’aborder le Grand Prix de Thaïlande, il reste quatre week-ends de bataille.

Une fin de saison à l’avantage des Ducati

Après un début d’année peu aisé, à batailler au moins autant avec ses rivaux qu’au guidon de sa Yamaha, Fabio Quartararo n’est pas vraiment en position de force. Les derniers circuits sont plutôt enclins à avantager les Ducati des Bagnaia, Miller, Martin… Pourtant, le fait d’être en lice pour le titre cette saison est inattendu pour Bagnaia, qui a profité d’avoir moins de pression pour se libérer et enchaîner les victoires. Le pilote français a pour lui l’avantage de l’expérience, même s’il n’a que 23 ans. Alors qu’il a déjà hâte d’être en 2023, pour profiter des innovations sur sa monture, en manque de puissance, « El Diablo » a une saison à clôturer. Et, s’il tient bon, un deuxième sacre mondial à aller chercher. En Thaïlande, sur l’un de ses circuits préférés, on peut compter sur lui pour être aux avant-postes.

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