À 23 ans, Mustapha Zaouche veut confirmer son statut de meilleur prospect français. Il combattra, lui aussi, comme Raphaël Monny, lors du Gala Samaké le 13 juin prochain.
Que s’est-il passé pour vous depuis votre victoire face à Dogbegan en février dernier ?
J’ai refait un combat en Corse à Bastia. Il s’est super bien passé !
Pour le moment, comment se déroule votre préparation ?
On est dans la dernière ligne droite, on s’entraine deux à trois fois par jours. Il faudra être au top niveau pour refaire une belle prestation !
Est-ce que vous vous attendez à revoir la même ambiance au Zénith cette fois-ci ?
Franchement, je ne sais pas ! Moi dans tous les cas, je veux faire du spectacle. Ce sont mes deux premiers objectifs : faire du spectacle et gagner. Mais je pense qu’on retrouvera la même chose parce que j’ai une boxe qui plait au public. Un peu bagarreuse. Je compte refaire la même chose pour faire plaisir aux gens. Après on ne sait pas ce qui peut arriver !
Pour le moment, vous n’avez pas encore d’adversaire pour ce combat. Vous avez quand même des pistes, une idée de qui pourrait se présenter face à vous ?
On n’a pas encore trouvé… mais on va finir par trouver. Je pense que cette semaine ce sera bon ! On a proposé à des Français, qui ont refusé. Moi, je n’ai aucune piste mais peut-être que mon coach en a ! On voulait aller chercher des boxeurs classés dans le Top 100 mais même à ce niveau c’est compliqué de trouver.
Est-ce que c’est déstabilisant pour votre préparation ?
Non, pas vraiment ! C’est juste embêtant de se dire qu’on n’a pas d’adversaire, qu’on ne va peut-être pas boxer… Mais c’est tout ! Sinon je m’entraine de la même façon et mentalement je sais que ça va le faire. Mon coach me soutient beaucoup et me répète de ne pas m’inquiéter.
Vous sentez vous quand même en confiance ?
Oui, moi je suis prêt ! Je suis au top de ma forme et je serai meilleur qu’au premier Zénith (rires) !
L’objectif, maintenant, c’est d’aller chercher la 14ème victoire et la 5ème par KO ?
Exactement ! C’est mon objectif à chaque combat : gagner avant la limite. Et si je ne gagne pas avant la limite, ce n’est pas grave ! Je gagnerai aux points. Dans tous les cas, il faut que la victoire soit là. J’ai toujours aimé gagner avant la limite. Je frappe bien mais il me manque encore un peu d’expérience pour terminer mes adversaires. Je dois réussir à faire ça sur le ring !
Vous êtes présentés comme l’un des meilleurs prospects français. Est-ce que cela vous rajoute de la pression ?
Non, ça m’encourage ! Je dois prouver au public que je fais bien partie de ces meilleurs prospects. Il faut montrer qu’ils ne se trompent pas. En fait, il y aura toujours des personnes qui doutent. Même après ma prestation au Zénith certains avaient trouvé des choses à redire ! Il faut toujours prouver, jusqu’à ce que cela rentre dans leur tête !
Que pensez-vous du Gala Samaké ?
On s’entend super bien ! C’est un peu la famille. Ce qu’ils font est juste énorme. On n’a pas eu ça en France depuis un moment. Ça fait revivre la boxe.
Est-ce un honneur d’y participer ?
Ah oui clairement ! Quand j’étais plus jeune, je regardais les anciens comme Ahmed El Moussaoui et ça me faisait rêver. Aujourd’hui, boxer sur la même carte que lui c’est comme un rêve qui se réalise. Après, j’en ai d’autres à réaliser mais celui-là est coché (rires).
Quels autres rêves sont sur la liste, au moins pour un futur proche ?
J’aimerais être Champion de France avant la fin de l’année. Ce serait déjà bien et ça ajouterait un rêve sur la liste. Les autres, j’irai les chercher doucement (rires).