Nanterre : Une charte au service du sport pour tous

En mars 2017, la Ville de Nanterre et l’Office Municipal de l’Éducation physique et du Sport ont signé ensemble la nouvelle Charte d’orientations du sport. Celle-ci est articulée autour de huit grands axes et de 80 engagements.

 
Dépoussiérer le sport et encourager la pratique sportive des Nanterriens : l’objectif de la Charte d’orientations du sport était ambitieux. « Nous souhaitions revisiter la charte d’orientations du sport dont la dernière version datait de l’an 2000. Depuis, le paysage du sport a sensiblement évolué à Nanterre, et bon nombre de ces évolutions nécessitaient d’être intégrées à notre projet sportif local », explique ainsi Jean-Pierre Guily, président de l’Office Municipal de l’Éducation Physique et du Sport (OMEPS). La Ville de Nanterre et l’OMEPS se sont ainsi retroussé les manches afin de proposer une nouvelle mouture signée en mars 2017, et donc en place depuis un an et demi. Cette charte s’appuie sur huit orientations majeures : le sport au féminin, le handisport, les pratiques urbaines, le sport au service de l’éducation, l’insertion par le sport, les équipements, le territoire et le sport pour tous jusqu’au plus haut niveau. Au total, pas moins de 80 engagements ont été pris dans ce document. Force est de constater que, depuis un an et demi, la mayonnaise prend. Nanterre a ainsi gagné plusieurs milliers de licenciés depuis l’instauration de cette nouvelle charte, les habitants profitant de la concrétisation de nombreux engagements.

Succès pour l’apprentissage de la natation

Cela se vérifie particulièrement auprès des jeunes. La Ville de Nanterre met à disposition, dès l’école primaire, son patrimoine immobilier sportif pour permettre aux enfants de s’épanouir par la pratique sportive. La natation est ainsi l’exemple parfait d’une activité populaire auprès des jeunes. « Nous avons un bassin d’apprentissage, et bien évidemment le Palais des Sports pour accueillir les maternelles et primaires dans le cadre du sport à l’école », explique Laurent Chavignier, chef de bassin. « Sur les maternelles, cela représente deux classes le matin et trois l’après-midi, du lundi au vendredi. Pour les primaires, ce sont douze classes le matin et six l’après-midi qui se rendent à la piscine olympique ». Le nombre d’élèves sensibilisés à la pratique de la natation est donc important, d’autant que la piscine du Palais des Sports propose également des créneaux gratuits d’apprentissage de la natation pour les enfants dès 6 ans. « Là aussi, ça se passe du lundi au vendredi avec une centaine de créneaux dans la semaine », révèle le chef de bassin. « C’est une organisation importante, avec un total de 16 maîtres-nageurs pour mettre tout cela en place. Nous avons aussi des créneaux d’apprentissage destinés aux adultes, mais nous avons la chance d’avoir une politique municipale principalement axée sur l’éducation et la jeunesse ».

Le sport périscolaire a le vent en poupe

Une politique dynamique qui permet aux élèves nanterriens de pouvoir pratiquer de nombreuses activités sportives, notamment au sein du cadre scolaire. « Il est vrai que, sur Nanterre, le sport scolaire dispose d’une dynamique importante », confirme Rosy Stanislas, adjointe au Maire déléguée au sport. « Chaque année scolaire, nous organisons des cycles pour les écoles de la ville. Des dossiers pédagogiques sont ainsi réalisés par les enseignants pour permettre à leurs classes de se lancer dans un sport précis. Nous organisons ce cycle qui, encadré par des éducateurs sportifs, permet ensuite à l’enseignant de devenir autonome. On fait cela dans beaucoup de disciplines comme le rugby, le double dutch, le tennis de table, le kin-ball, le basket, le volley, le handball, le cyclisme ou encore la danse ». Les élèves nanterriens peuvent également profiter d’une pratique sportive périscolaire, puisque de nombreuses passerelles sont mises en place entre la Ville de Nanterre, les associations et les clubs de la ville. « À Nanterre, bien avant la réforme des rythmes scolaires, nous avions misé sur le dispositif « Après l’école ». Les enfants peuvent ainsi s’inscrire au quotient familial pour pratiquer des activités sportives dans les gymnases de la ville sur les temps périscolaires. Suite à la réforme des rythmes scolaires, le dispositif s’est étendu à toutes les écoles. Aujourd’hui, nous avons 1 400 enfants qui pratiquent du sport dans ce cadre-là ». Cela concerne des disciplines « classiques », mais aussi des pratiques sportives modernes.

Des installations dédiées aux sports modernes

Les jeunes nanterriens peuvent d’ailleurs bénéficier d’installations de qualité et de proximité, afin de se lancer dans ces nouvelles pratiques. Le complexe sportif Paul-Vaillant-Couturier en fait partie, lui qui est muni d’un skatepark extérieur, d’un terrain de foot/basket, d’un boulodrome et d’un espace pour les familles. Depuis le printemps 2017, le parc urbain Hoche est également le théâtre des figures les plus spectaculaires, puisqu’un skatepark y a été bâti, proposant deux bowls et de nombreux modules. Pour les adeptes du skate, Nanterre est donc un véritable paradis. Le développement des pratiques urbaines a d’ailleurs été un élément pris en compte dans la nouvelle mouture de la Charte d’orientations du sport. Des pratiques libres, qui permettent de créer des liens avec les jeunes habitants des différents quartiers lors d’animations et de rencontres. Preuve, s’il en fallait une, que la pratique sportive demeure un levier important en termes d’éducation et d’inclusion sociale…
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Par Olivier Navarranne
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