Les meilleurs nageurs français se donnent rendez-vous dès ce dimanche à Rennes dans le cadre des championnats de France 2023.
Les championnats de France de natation 2023 vont débuter à Rennes ce dimanche 11 juin. Pendant six jours, le bassin olympique de la piscine de Bréquigny va accueillir les plus grandes stars des bassins français. Séverine Rosset, la cadre technique régionale, se réjouit d’avance : « L’équipe de France va bien depuis deux ans, avec des belles performances aux championnats du monde et aux championnats d’Europe l’année dernière. Il y a une belle dynamique, des nageurs intéressants à suivre, avec probablement des records à la clé. »
Une étape incontournable qui offre aux nageurs l’opportunité de se qualifier pour les prestigieux championnats du monde de Fukuoka (Japon) du 23 au 30 juillet prochain. Les athlètes français devront donner le meilleur d’eux-mêmes pour espérer obtenir leur billet pour cette compétition internationale.
L’étoile montante de la natation française
Le Toulousain Léon Marchand est sans aucun doute la vedette incontestée de ces championnats de France. À tout juste 21 ans, il collectionne déjà les records. Sacré double champion du monde à Budapest l’an passé, il détient les meilleurs temps français du 200 mètres brasse, 200 mètres papillon, 200 et 400 mètres quatre nages (champion du monde en titre sur ces deux épreuves). Ses performances récentes attestent, une fois de plus, sa polyvalence et ses capacités à briller dans de multiples épreuves. Habitué aux compétitions universitaires aux USA, le Tricolore décroche trois médailles d’or aux Championnats NCAA, au printemps dernier. Avec un total de 26 victoires en 26 courses, il devient le roi des bassins américains. Un premier titre qui annonce clairement les ambitions du nageur pour les échéances à venir.
La quête de l’or
Léon Marchand est un jeune homme extrêmement ambitieux, jonglant au quotidien entre ses études et sa préparation sportive. Son programme pour les prochains mois s’annonce chargé. Outre ces épreuves individuelles, le jeune nageur souhaite intégrer le relais 4×200 m nage libre à Fukuoka et pourquoi pas aux JO de Paris 2024. S’il accède aux Mondiaux cet été, son programme devrait être similaire à celui de Budapest en 2022. Malgré un rythme d’entraînement qui peut paraître difficile à suivre, le prodige de la natation française se montre confiant : « Je sais que j’ai bien travaillé et que je dois juste prendre du plaisir ».
Valentine Vernouillet