Le meeting de Marseille mettait fin à la première période de qualification pour les prochains Jeux olympiques de Tokyo. Avec des minima assez élevés, seuls quatre nageurs ont pu décrocher leur billet pour le Japon.
Les nageurs français se battent pour Tokyo. Lors du meeting de Marseille, quatre tricolores ont décroché leur billet pour les Jeux olympiques. Ces derniers rejoignent David Aubry, déjà qualifié pour les Jeux après sa médaille de bronze sur 800m aux Championnats du monde en 2019. Le nageur de 24 ans tient aussi sa place depuis juillet 2019 pour l’épreuve du 10 km en eau libre. Le Montpelliérain a donc consacré les derniers mois à sa préparation pour Tokyo, sans se soucier des phases de qualification. Pour les autres, ce week-end était un rendez-vous important.
Ayant déjà réalisé le minima requit dès l’ouverture de la période de qualification à Chartres, Florent Manaudou était plutôt serein ce week-end. Champion de France du 50m en 21’’73, le Français de 30 ans a assommé la concurrence en améliorant son chrono d’un petit centième à Marseille, validant ainsi son billet pour le Japon. Il reste désormais quatre mois au champion olympique 2012 pour préparer ces JO, et monter sur le podium pour la troisième fois consécutive. Le challenge est lancé. La pépite Yohann Ndoye Brouard aura également sa ligne d’eau à Tokyo. À seulement 20 ans, le nageur de l’INSEP a obtenu sa qualification pour les Jeux sur 100 m dos, en réalisant un chrono de 52’’97 (record personnel) en finale. Il devance ainsi Mewen Tomac qui avait pourtant réalisé les minima. Le lendemain, l’Annécien fait coup double. Sur 200m dos cette fois-ci, le jeune nageur bat le record de France de Benjamin Stasiulis (1’56’’39), détenu depuis 2012. Avec un chrono stratosphérique de 1’56’’10, la pépite de la natation française obtient son deuxième billet pour les Jeux.
Du côté des féminines, deux athlètes se sont illustrées. Marie Wattel a décroché samedi sa qualification sur 100 m. Dans la cité phocéenne, la Marseillaise a réalisé un chrono de 53’’32, devançant ainsi Béryl Gastaldello, qui était un pole position pour Tokyo après ses 53’’40 réalisés à Saint-Raphaël. Marie Wattel sera également alignée sur 100 m papillon, grâce à ses 57’’40 enregistrés il y a quelques semaines. Mélanie Hénique est la seconde française à obtenir sa qualification. Troisième la finale du 50 m nage libre ce week-end à Marseille, la nageuse tricolore n’aura pas été inquiétée. Elle se qualifie donc avec un chrono de 24’’34 réalisé à Saint-Raphaël.