Jean-Luc Urbain, président du Comité d’Athlétisme de Meurthe et Moselle, et responsable des compétitions sur piste au sein du club de Nancy Athlétisme Métropole, revient pour SPORTMAG sur la collaboration entre le monde fédéral et le CRSU de Lorraine.
De quelle manière le CRSU de Lorraine, le Comité d’Athlétisme de Meurthe et Moselle et le Nancy Athlétisme Métropole sont-ils unis ?
Nous disposons d’une convention qui lie le monde fédéral au monde scolaire et universitaire. C’est même une convention que l’on retrouve au niveau national entre la Fédération Française d’Athlétisme et la Fédération Française du Sport Universitaire. Nous appliquons cette convention en aidant le CRSU dans ses différents événements et compétitions, que ce soit dans l’organisation ou la mise à disposition de moyens. Chaque année, au mois d’octobre, une réunion a lieu entre les différentes parties pour définir les dates des différents championnats, qu’ils soient en salle ou un extérieur. Cela comprend les championnats départementaux et régionaux, la Course de la Saint-Nicolas, les cross, mais aussi les compétitions universitaires.
Sur quels autres aspects collaborez-vous ?
Il faut savoir que 60 à 70% des athlètes universitaires ont aussi une licence fédérale. Notre entente et notre collaboration avec le monde universitaire est donc essentielle. Si nous voulons proposer à ces athlètes-étudiants des compétitions de haut niveau, avec un chronométrage électrique et des conditions normales, notre participation est nécessaire. Avec le CRSU, nous avons également formé une vingtaine de jeunes juges cet hiver. L’arbitrage est aussi un élément clé de notre collaboration.
Quels sont les prochains événements sur lesquels vous allez travailler avec le CRSU ?
Dès l’automne, nous allons de nouveau collaborer avec le monde universitaire sur ses différents événements, notamment sur les championnats académiques. De plus, le grand rendez-vous qui nous attend, c’est le championnat de France universitaire de cross début 2018, qui a été attribué à l’académie de Nancy-Metz. Il nous reste en particulier à choisir le parcours pour cet événement.
Qu’apporte ce dynamisme universitaire au monde fédéral local ?
Nous bénéficions forcément d’une part de ce dynamisme, car une grande partie de nos effectifs jeunes, que ce soient des juniors ou des espoirs, sont des étudiants. Je pense aux étudiants de l’UFR Staps qui disposent depuis peu d’une piste neuve réalisée par le Grand Nancy. Cela nous profite aussi, car ce sont des jeunes qui pratiquent l’athlétisme dans des conditions de plus en plus optimales.
Propos recueillis par Olivier Navarranne