Olivier Medard a remporté mi-septembre l’étape d’Aix-en-Provence de la Ruée des fadas, cette course avec de multiples obstacles et dans la boue. Cet adepte des épreuves de ce genre se livre à SPORTMAG.
Vous avez remporté l’étape d’Aix de la Ruée des fadas. Votre objectif est atteint ?
J’avais gagné cette étape l’année dernière. J’y suis retourné pour conserver mon titre. J’ai réussi. En revanche, j’ai fini 3e lors de l’étape à Lyon (23 septembre). J’ai eu des problèmes intestinaux qui m’ont empêché de monter plus haut sur le podium.
Vous essayez de vous aligner sur le plus d’étapes possible ?
Je participe régulièrement à ce genre de compétitions depuis deux ans, deux à trois fois par mois. Je m’entraine cinq fois par semaine. Je fais du Cross-fit, de la musculation, de l’escalade même car je fais d’autres courses qui demandent plus de résistance dans les bras. Je participe à des franchises différentes, de niveau plus ou moins élevé, plus ou moins connues en France mais sur le même principe.
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Y a-t-il des obstacles plus difficiles à aborder ?
Ce n’est pas trop compliqué pour moi. J’ai plus de mal à gérer la durée de la course. Je dirais que la plus difficile pour tout le monde, c’est les anneaux et la barre à traverser avec les mains à la fin de l’épreuve.
Qu’est-ce qui vous attire dans la Ruée des fadas ?
J’ai commencé il y a deux ans et demi. La première fois, je suis venu déguisé avec des potes. Après, j’ai arrêté puisque je participe à la compétition. Courir à la Ruée des fadas m’apporte de la satisfaction de courir dans des épreuves uniques. Il y a de l’entraide. Puis, les participants viennent déguiser, ça amène de la bonne humeur. L’ambiance est bonne. J’aime l’animation du speaker.