Paralympiques : Des Jeux revanchards pour Maxime Montaggioni

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Après sa grave blessure en 2018 qui l’a empêché d’aller chercher une médaille paralympique, Maxime Montaggioni est à Pékin le couteau entre les dents.

A Pyeonchang, en 2018, le traumatisme était fort pour Maxime Montaggioni. Favori pour décrocher l’or paralympique, le snowboardeur niçois se blesse gravement la veille de son entrée en lice. En Corée, le Français était arrivé avec un genou affaibli. A l’entraînement, nouvelle chute. Le verdict est sans appel : rupture des ligaments croisés. De retour en France et forfait pour les Jeux, s’ensuit une dépression de trois mois pour le Tricolore. Résilient, il avait donné rendez-vous à Pékin dès sa blessure. Quatre ans plus tard, le voilà revenu au plus haut niveau.

Double champion du monde

Né sans avant-bras droit, Maxime Montaggioni est au sommet de sa forme, à 32 ans.  En janvier dernier, il resplendit aux championnats du monde à Lillehammer (Norvège). L’Azuréen s’adjuge deux médailles d’or, portant son total de titres mondiaux à cinq. Ses deux victoires, il les remporte sur les épreuves de snowboard cross et de bank slalom. Deux épreuves sur lesquelles il partait favori à Pékin.

Accro à l’adrénaline

Pratiquant de taekwondo, de skate, grand fan de moto, le natif de Marseille est un touche-à-tout des sports à forte adrénaline. Avec le snowboard-cross, cette course nerveuse, il peut exprimer toutes ses qualités de duelliste à qui la vitesse et la confrontation ne fait pas peur. Combatif, il ne lâche rien en course. En témoigne son dernier titre mondial, acquis à la faveur d’un dépassement à seulement quelques mètres de la ligne d’arrivée.

Sorti en cross

A Pékin, Maxime Montaggioni a déjà été sorti en snowbardcross. Le Français échoue en quart-de-finale, subissant la soudaine domination chinoise à domicile. Il est éliminé à la photo-finish, au profit du Japonais Oiwane Masataka. On le reverra d’autant plus revanchard sur le slalom parallèle, le 12 mars prochain.

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