Sandrine Martinet, judokate expérimentée de 38 ans, participera à ses cinquièmes Jeux paralympiques. Un événement pour lequel elle sera porte-drapeau.
Sandrine Martinet n’est pas une sportive comme les autres. Elle va bientôt faire partie du cercle très fermé des sportifs qui ont réussi à participer à cinq Jeux paralympiques. De plus, sur les quatre olympiades précédentes, la Mâconnaise s’est adjugé une médaille à trois reprises. La première, en argent, sur les Jeux d’été d’Athènes en 2004. La Française ne s’arrête pas là, et ramène aussi l’argent quatre ans plus tard aux Jeux paralympiques de Pékin. Puis, à Londres en 2012, alors que Sandrine Martinet était la grande favorite de la compétition, elle se brise la malléole en plein combat. Au mental, la tricolore va au bout de sa demi-finale mais doit logiquement s’incliner. Elle termine cinquième de ces Jeux.
Favorite à Tokyo
Une grosse déception pour elle. Mais la Mâconnaise n’est pas du genre à abandonner si facilement. Elle revient alors quatre ans plus tard, à Rio, et décroche l’or paralympique. Sans doute l’une des plus belles victoires de sa carrière. Alors, à Tokyo, la judokate va tenter de réitérer l’exploit. Porte-drapeau de la délégation française, cette dernière aura tout un pays derrière elle. Numéro une mondiale dans la catégorie des moins de 48 kilos, la malvoyante de naissance sera la grande favorite de la compétition. À 38 ans, la Bourguignonne a déclaré avoir « encore des choses à faire dans le monde du judo ».
Cérérmonie d’ouverture le 24 août
Le 24 août prochain, Sandrine Martinet défilera fièrement durant la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques de Tokyo. Porte-drapeau de la délégation française, la judokate paradera aux côtés du joueur de tennis-fauteuil Stéphane Houdet. Un accomplissement de carrière sportive pour la Mâconnaise, qui a tant apporté au judo et au sport tricolore. Une fierté également pour sa famille qui l’accompagne au quotidien dans sa vie de judokate de haut niveau et de kinésithérapeute. Si l’or olympique est glané, cela pourrait donc ressembler à une fin de carrière idéale pour la Française.