Après avoir fait ses débuts lors des Jeux de Tokyo en 2021, l’escalade revient une nouvelle fois lors des prochains Jeux Olympiques de Paris 2024.
Avant de faire partie des Jeux Olympiques de Tokyo en 2021, l’escalade sportive avait effectué ses premiers pas dans le monde olympique lors des Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2018 à Buenos Aires. Cette nouvelle discipline s’inscrit dans la liste des sports additionnels des Jeux de Paris 2024. A l’instar du breaking, du skateboard et du surf, l’escalade sportive est considérée comme un sport moderne, qui fera également partie du programme des Jeux de Los Angeles en 2028.
Les mêmes épreuves qu’aux Jeux de Tokyo ?
L’escalade sportive regroupe trois épreuves, la vitesse, la difficulté et le bloc. L’épreuve de vitesse est une course contre-la-montre en duels éliminatoires. Les grimpeurs doivent monter le plus rapidement possible un mur incliné à cinq degrés de 15 mètres de haut. L’épreuve de difficulté consiste à grimper le plus haut possible un mur de 15 mètres en six minutes et sans connaître le chemin à suivre. Enfin, l’épreuve du bloc impose d’escalader des structures de 4,5 mètres de haut dans un temps imparti avec le moins de tentatives possibles.
A Tokyo, chaque grimpeur effectuait les trois épreuves. La somme la plus faible des résultats combinés des trois épreuves déterminait l’athlète devenant le premier champion olympique de l’histoire. Toutefois, pour les Jeux de Paris 2024, ce sera différent. Il n’y aura que deux épreuves distinctes : une de vitesse et une seconde mêlant les épreuves de bloc et de difficulté. Deux championnes et deux champions du monde seront ainsi sacrés. L’épreuve de vitesse se déroulera du 5 au 8 août, tandis que celle combinant bloc-difficulté prendra place du 5 au 10 août. Les deux épreuves poseront leurs valises au sein du Site d’escalade du Bourget.
La France dans le bon wagon ?
La France peut compter sur un vivier de grimpeurs aguerris. Après avoir terminé à la cinquième place aux Jeux de Tokyo, Mickael Mawem a remporté la Coupe d’Europe de bloc et les championnats du monde en 2023, faisant du Nîmois un sacré candidat pour l’épreuve combiné. Le dauphin de Mickael Mawem lors des championnats du monde était un Français, il s’agit du jeune Mejdi Schalck qui peut également aller chercher une médaille dans cette épreuve combinée. Chez les femmes, il faudra surveiller Fanny Gibert, la sextuple championne de France spécialisée en bloc, et la Stéphanoise Anouck Jaubert qui avait terminé 6ème lors des précédents Jeux Olympiques à Tokyo en 2021.