Paris 2024 : Le breakdance veut s’installer en Île-de-France

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Le gymnase Pablo-Neruda des Mureaux (Yvelines) a été le théâtre d’un show de breakdance spectaculaire ce mercredi. L’objectif était de valoriser la discipline en tant que sport à part entière.

L’opération séduction du breakdance se poursuit en Ile-de-France. Après Cergy-Pontoise, ce sont Les Mureaux qui ont été choisi pour continuer la promotion de cette nouvelle discipline olympique. Cette fois-ci, c’est surtout le pôle espoir de breaking qui a performé. Au milieu d’un gymnase Pablo-Neruda transformé pour l’occasion, les athlètes se sont succédés pendant près de deux heures dans une ambiance de show à l’américaine. Cet évènement venait ponctuer un stage intensif de l’équipe de France, et ce n’est pas hasard de le voir dans les Yvelines. En effet, certains représentants de la Fédération Française de Danse ont profité de la soirée pour déclarer vouloir faire des Mureaux « le Clairefontaine du break ».

Prouver que le breakdance est avant tout un sport

Si la localisation de ces quelques jours de stage et de cette soirée n’était donc pas un hasard, l’objectif était aussi de mettre en lumière la dimension physique de la discipline, à un moment où beaucoup restent encore sceptiques quant à sa valeur en tant que sport olympique. Le show était donc construit de sorte à ce que les nombreux spectateurs puissent comprendre l’intensité des efforts produits par les breakers, de l’échauffement jusqu’à la performance. D’autant que les athlètes sont suivis au quotidien par un staff médical et suivent un programme mêlant cardio, gainage et mouvements techniques. Une intensité que les différents acteurs de la discipline ont tenu à rappeler, à l’image de Mathilde Uson, préparatrice physique : « On travaille tout le corps, le cardio, la puissance musculaire et la mobilité. » Une vision que partage Marlène, 29 ans et danseuse de l’équipe de France : « On travaille toutes les parties du corps et on enchaine les positions debout et assise. J’ai gagné en tonicité et dynamisme. »

Jules Mermier

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