Paris 2024 : Le breaking, discipline renversante

Icon Sport

Pour la première fois de l’histoire des Jeux Olympiques, le breaking fera partie des 32 sports retenus lors de l’édition de Paris 2024.

Le breaking, issu de la culture hip-hop, est un style de danse se distinguant par ses mouvements de corps saccadés, ses figures au sol et par son caractère acrobatique. Cette nouvelle discipline olympique est née dans les années 1970 à New-York. Avant d’intégrer les Jeux Olympiques en 2024, au titre de sport additionnel, le breakdance était présent lors des Jeux Olympiques de la Jeunesse à Buenos Aires en 2018, où la France s’était illustrée avec Martin Lejeune qui avait remporté la médaille d’argent.

La France, un candidat sérieux

Outre cette deuxième place lors des Jeux Olympiques de la Jeunesse, les breakdanceurs français peuvent rêver d’une victoire historique. De nombreux B-Boys sont attendus, tel que le jeune espoir Martin Lejeune. BBOY Lagaet l’ancien champion de France 2019, a également atteint la cinquième place du Championnat européen de breaking WDSF 2023. Mais le breakdanceur français favori pour ces JO est Danny Dann. Le Guyanais d’origine possède à son actif une médaille d’or au championnat d’Europe en 2022 et une médaille d’or lors des Jeux européens 2023. Les athlètes français aspirent tous à une victoire historique dans cette nouvelle discipline olympique.

A quoi ressembleront les épreuves de breaking ?

Ce sport olympique inédit sera composé deux épreuves distinctes : la battle B-Girls pour les athlètes féminines et la battle B-Boys pour les athlètes masculins. Ainsi, respectivement, 16 B-Boys et 16 B-Girls s’affronteront lors de battles (1 contre 1). Lors de ces confrontations, les breakdanceurs devront effectuer des « powermoves » tout en s’adaptant et en improvisant sur le son du DJ afin de s’adjuger les votes des juges. Ces épreuves se dérouleront les 9 et 10 août et prendront place sur la Place de Concorde, à Paris, au sein d’un parc urbain.

Quitter la version mobile