Mardi, le Comité d’organisation des Jeux olympiques a annoncé vouloir augmenter son budget de 400 M€ sur les 4 Mds€ déjà prévus. L’inflation en est la cause.
Après une première revue budgétaire en 2020, le Comité d’organisation des Jeux olympiques (COJO) s’apprête une nouvelle fois à revoir son budget, à dix-huit mois des Jeux olympiques et paralympiques. Actuellement de 4 Mds€, ce chiffre devrait gonfler de 400 M€ d’ici aux prochaines semaines. Le fait d’organiser une cérémonie d’ouverture sur la Seine le 26 juillet 2024, les modifications de la carte des sites ou encore l’inflation sont les causes de l’augmentation de l’enveloppe budgétaire.
Les instances de Paris 2024 ont jusqu’au 12 décembre prochain, date du prochain conseil d’administration, pour faire en sorte d’équilibrer le budget. « Il n’y a pas de choses que l’on découvre, on reste dans les proportions normales de l’évolution d’un budget », souligne Étienne Thobois, directeur général de Paris 2024, auprès de plusieurs médias.
Des décisions importantes à prendre
Si la moitié de l’augmentation est causée par l’inflation, l’autre partie s’explique par des dépenses non prévues, telles que la cérémonie d’ouverture des Jeux sur la Seine le 26 juillet ou encore place de la Concorde le 28 août pour les Paralympiques. « Les dépenses comme celles liées à la cybersécurité ont été sous-évaluées », reconnaît le DG de Paris 2024 aux médias. De plus, le COJO effectue un grand ménage de printemps afin de faire la chasse au gaspillage, tout en travaillant étroitement avec le Comité International Olympique.
Malgré tout, Paris 2024 a annoncé la hausse de ses recettes, grâce à la nouvelle carte des sites et aux 100 000 places payantes sur les quais bas lors de la cérémonie d’ouverture le 26 juillet. Toutefois, Paris 2024 devra quand même puiser dans sa réserve pour aléas de 315 M€, alors que son comité d’audit recommandait, dans un rapport rendu fin juin, de la préserver au maximum.