Paris 2024 : L’haltérophilie, le poids des médailles ?

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À quelques jours du début des Jeux de Paris 2024, zoom sur la discipline des poids lourds : l’haltérophilie. La France a-t-elle des chances de médaille dans cette discipline ?

L’haltérophilie est un sport de l’ombre, malgré l’essor important du fitness et de la musculation. On trouve des traces de sa pratique dès l’Antiquité, sous la forme d’une soulever de pierres lourdes lors de concours de force. Même si l’haltérophilie semble être un sport où celui soulevant le plus lourd gagne, il n’en est rien.

Une discipline très exigeante

Depuis les Jeux de Montréal en 1976, deux techniques de lever composent les épreuves olympiques : l’arraché et l’épaulé-jeté. La technique de l’arraché consiste à soulever la barre depuis le sol jusqu’au-dessus de la tête en un seul mouvement. Tandis que celle de l’épaulé-jeté se fait en deux mouvements. La barre est levée du sol et posée sur l’avant des épaules, avant de projeter cette même barre au-dessus de la tête. Outre la force physique, ces exercices requièrent un mental solide.

En effet, les épreuves olympiques combinent les résultats d’une épreuve d’arraché et d’une épreuve d’épaulé-jeté. Après trois essais dans chaque mouvement, le concurrent soulevant le plus au cumul de son meilleur essai dans chaque exercice est sacré champion olympique. Contraignant les haltérophiles à redoubler d’effort et à puiser au fond d’eux-mêmes pour dépasser leurs concurrents. Les hommes et les femmes s’affrontent dans cinq catégories de poids.

Un espoir de médaille pour la France ?

Les épreuves olympiques d’haltérophilie auront lieu à l’Arena Paris Sud du 7 au 11 août prochain. Ainsi, chez les femmes, Dora Tchakounté pourrait obtenir une médaille chez les moins de 59kg. Âgée de 29 ans, la Camerounaise d’origine, qui a frôlé la médaille de bronze aux JO de Tokyo en 2020, a été vice-championne d’Europe à Sofia (Bulgarie) cette année. Elle aura une carte à jouer à Paris.

Comme nous l’avions déjà évoqué, chez les hommes, Romain Imadouchène compte bien rafler une médaille. Originaire de Saint-Pol-sur-Mer, Romain Imadouchène a obtenu les médailles d’or de l’épaulé-jeté en moins de 96kg aux championnats d’Europe à Tirana (Albanie) et aux championnats du monde à Bogota (Colombie) en 2022. Deux solides athlètes français forcément attendus à Paris.

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