Paris 2024 : L’INSEP, camp de base essentiel

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Depuis le lundi 8 juillet, l’accès à l’INSEP est autorisé uniquement aux équipes de France, et personnes dotées d’un badge d’accès qui aura fait l’objet préalablement d’une enquête administrative de sécurité.

Des dispositifs à la pointe de la performance

L’INSEP s’est fait une beauté avec un aménagement (ouverture d’un salon de coiffure, habillage de l’INSEP de logos Paris 2024, installations d’une quarantaine de caméras de surveillance..) des travaux de rénovation (piste d’athlétisme extérieure, construction de terrains de basket 3X3 couverts et extérieurs..) et une installation de nouveaux équipements pour devenir le camp de base des sportifs français, dans des conditions optimales pour les JO.

“Petit tour d’horizon du chantier”

Un projet porté depuis deux ans par Fabien Canu le directeur général de l’INSEP et son équipe interne. Pour cela, le dispositif mis en place par l’INSEP consiste à la sécurité du site est renforcée avec un accès limité aux équipes de France olympiques et paralympiques. Un service de restauration avec un accès en libre-service au self et une mise à disposition de collation pour les athlètes qui le souhaitent. ” Pour la collation, des produits adaptés à l’effort physique en lien avec nos partenaires, comme Danone et Life dont les produits ont été faits avec un chef étoilé” explique Fabien Canu. “Que chacun puisse se restaurer et trouver ce qu’il souhaite en fonction de ses différents régimes” Anne Barrois (directrice générale adjointe en charge de la politique sportive à l’INSEP).

“ Le réaménagement du service médical, gros chantier de 4,7 millions”

Une permanence médicale de nuit 7j sur 7, avec présence de psychologues, kinés, infirmières etc.. En quasi-continuité la journée, et l’appui d’équipes spécialisées ( ORL, gastro-entérologue, dermatologue…). Un laboratoire d’analyses médicales en continu 7j sur 7 et 24h sur 24h. Un service d’imagerie et matériel médical avec l’installation d’un scanner et d’un EOS (radiographie du corps debout pour la densité osseuse). Ouvert aux patients extérieurs. “L’INSEP a aujourd’hui l’un des centres d’imageries, le plus important sur la région parisienne”
dit fièrement Fabien Canu. Un référent INSEP volontaire par équipe de France pour gérer les éventuels soucis,
transports, accès et autres. Un lieu de rassemblement “La Place” pour se retrouver et vivre les JO ensemble avec
l’organisation d’animations. Un espace média à la disposition de la presse.

“ Des lits qui changent la donne, tellement bien que certains sportifs qui viennent en stage demandent à l’acheter pour chez eux”, souligne Fabien Canu. Un changement de literie (503 lits) qui a fait l’objet d’une étude, pour améliorer le sommeil des sportifs. “Une belle opération faite dans le cadre du mécénat, donc ça ne nous a rien coûté”, assure Fabien Canu. Une accessibilité repensée pour les personnes à mobilité réduite, avec des chambres PMR supplémentaires et l’accès à 4 véhicules électriques APM. “ Des véhicules assez spacieux, qui permettent au grand basketteur comme Wembanyama de rentrer dedans sans avoir les genoux qui dépassent à l’extérieur”, compare Fabien Canu. “ Des véhicules APM, pour faciliter le déplacement des personnes à mobilité réduite, pour limiter leur fatigue, comme le cite est assez grand.” explique Anne Barrois. L’ensemble des travaux représente à peu près 11 millions d’euros, financés par l’État.

“Comme à la maison”

Le “camp de base” vise à fournir un équipement similaire à celui des JO, avec l’achat de matériel de type “réplica” ou d’équipements équivalents. “C’est un travail que l’on mène depuis décembre 2022 avec l’agence nationale du sport et les fédérations sportives, pour connaître le matériel que les sportifs utiliseront pour les JO et paralympiques. Avec pour objectif de proposer aux sportifs de les mettre dans les conditions qu’ils pourraient retrouver pendant la compétition”. Explique Anne Barrois. Ainsi que pour une prise de repère et une adaptation “comme à la maison”. Grâce à une subvention de 1,5 millions d’euros de l’ANS, 18 fédérations ont pu bénéficier de ce matériel. Réalisant ainsi 34 projets pour améliorer la préparation des athlètes.

L’objectif de cette transformation en “camp de base “ est de fournir des conditions identiques à celles des jeux, également du village olympique, grâce à des équipements similaires et une organisation minutieuse. Ce dispositif qui permet à certaines fédérations comme le basket homme 5×5 et le badminton, de choisir de rester se préparer sur l’INSEP. Permettant de rester dans une bulle de concentration sans vraiment se changer des habitudes ou se laisser disperser par l’ampleur de l’évènement des JO.

Par Aurore Quintin

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