Mardi, la Ville de Clichy et la Délégation Olympique Britannique ont paraphé, à la mairie clichoise, le partenariat autour de l’accueil du centre de performance de la Team Great Britain (GB).
C’était un grand jour dans les locaux de la Mairie de Clichy. Mardi, la Ville de Clichy et la Délégation Olympique Britannique ont acté le partenariat entre les deux entités autour de l’accueil du centre de performance de la Team Great Britain (GB). Plusieurs personnalités françaises et britanniques étaient présentes. Côté tricolore, Serge Betsen, ambassadeur de Clichy pour les JOP, Charlotte Baelde, conseillère régionale en charge de l’égalité femme-homme à la Région Île-de-France, Céline Calvez, députée des Hauts-de-Seine et Rémi Muzeau, Maire de Clichy et Vice-Président du Département des Hauts-de-Seine, faisaient partie du casting. Côté britannique, du beau monde était de la partie. Sir Hugh Robertson, Président de la British Olympic Association, Andy Anson, Officier de l’Ordre de l’Empire britannique et Directeur général de la British Olympic Association, Theo Rycroft, ambassadeur adjoint du Royaume-Uni en France et Abbie Brown, membre de la Team GB de rugby à 7, prenaient place. Le tout était animé par Darren Tulett, journaliste sportif, dans une ambiance conviviale.
Tous les protagonistes ont fait part de leur joie de se retrouver en vue de la signature de ce partenariat. Rémi Muzeau, Maire de Clichy, s’est penché sur les aspects qui ont convaincu la Team GB de poser ses valises dans la ville alto-séquanaise en vue des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. « Au-delà de la proximité de Clichy avec Paris et le Village olympique basé à Saint-Ouen, la Team GB a apprécié la qualité de vie et le développement sportif de la ville, avec trois nouveaux centres sportifs qui vont bientôt voir le jour en bord de Seine », explique le maire de la commune. Sir Hugh Robertson complète : « Trois raisons nous ont poussé à choisir Clichy : sa proximité avec le Village olympique, son excellence dans le sport et son accueil. »
Créer et renforcer les liens entre la France et la Grande-Bretagne
L’ambition de ce partenariat est claire : créer et renforcer les liens après les Jeux de Paris 2024 entre la France et la Grande-Bretagne. Le choix de cette ville n’est pas un hasard, tant elle est proche de Londres (2h15 de train). « Nous avons choisi trois camps de préparation en vue de Paris 2024. Les villes de Reims et Saint-Germain-en-Laye ont été retenues en raison de leurs bonnes infrastructures, mais aussi parce que ces villes ne sont pas loin de l’Angleterre », dévoile Andy Anson. Ce sera aussi l’occasion de bien se préparer pour la délégation britannique. Ces Olympiades seront à « domicile » pour les Britanniques, qui auront à cœur d’égaler, voire de surpasser, les derniers JO en termes de distinctions (66 au total).
Le partage d’expérience entre les deux pays fait partie des éléments de cette collaboration. Tout comme l’héritage qui sera laissé après ce rassemblement planétaire. « Nous envisageons de créer des liens entre des écoles de Clichy et de Londres aussi bien à travers le sport qu’à travers des valeurs communes », expose Theo Rycroft. Pour Serge Betsen, ancien rugbyman international français et ayant joué en France et en Angleterre, cette union est « un moyen de donner la graine de passion du sport. »
Une relation qui profite au tissu local et départemental
La Team GB a élu domicile au lycée hôtelier René Auffray. « Nous mettons à disposition et en valeur notre patrimoine, rapporte Charlotte Baelde. La réussite sociale et économique de ces Jeux seront prépondérants. » La Région Île-de-France est le deuxième financeur de cette manifestation olympique, derrière l’Etat. Étant donné l’implantation de nombreux commerces et sièges sociaux dans la ville, de nombreuses entreprises travaillent sur les impacts sociaux, économiques et symboliques de l’accueil d’une telle nation à Clichy. « 150 000 emplois seront dégagés dans différents secteurs d’activités », se réjouit Céline Calves.
On le sait, le COJO de Paris 2024 a la volonté de faire de ces Jeux l’organisation la plus sobre de l’histoire. Les Britanniques sont souvent pris en exemple lorsqu’on évoque cette compétition. « Les Jeux de Londres en 2012 ont été inspirants et ont touché énormément de monde », reconnaît Abbie Brown. De plus, la France souhaite que l’héritage soit présent de manière durable et solidaire, aussi bien en région parisienne que dans le territoire français.