Après sa première apparition lors des Jeux Olympiques de Tokyo en 2020, le surf sera également de la partie lors des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Le surf qui prend racine à Hawaï, a été reconnu comme une discipline olympique bien avant les Jeux de Tokyo. En effet, l’ancien triple champion olympique de nage libre, l’Hawaïen Duke Kahanamoku, milite dès les années 1920 pour faire entrer le surf au programme olympique. Ainsi, après Tokyo, le surf fera partie de la liste des sports additionnels au côté de l’escalade, le skateboard et le breaking lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Le surf s’inscrit alors dans cette liste de sports modernes.
Une discipline spectaculaire
Pour des raisons évidentes, l’épreuve de surf ne se déroulera pas à Paris, mais bien à Teahupo’o (Tahiti). En effet, la décision d’effectuer les compétitions de surf à Tahiti s’inscrit dans la volonté de Paris 2024 d’étendre l’expérience des Jeux Olympiques à l’ensemble du territoire français, dont les régions d’Outre-mer. De plus, Teahupo’o est une véritable référence dans le monde du surf, puisque depuis plus de 20 ans, ce spot accueille le Billabong Pro Tahiti, une étape du circuit du Championnat du Monde de surf.
Ce site réputé pour ses vagues impressionnantes et robustes mettra en avant les épreuves masculines et féminines de shortboard à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024. Les compétitions de surf débuteront le 27 juillet et se termineront le 30 juillet. Pendant cette période, les surfeurs devront réaliser des enchainements, des figures sur plusieurs vagues, et seront notés par un cinq juges. Les deux meilleures vagues sont alors retenues pour chaque athlète et la somme des points déterminera le classement olympique. Pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, la planche retenue est le shorboard. C’est une planche plus maniable que le longboard, favorisant ainsi les figures spectaculaires.
Des chances de médailles pour les surfeurs français ?
La spécialiste du shortboard et la numéro trois mondiale, Johanne Defay, a décroché sa place aux Jeux Olympiques. Mathématiquement, la Réunionnaise est assurée de terminer dans le top 8 éligible du Championship Tour. L’équipe de France pourra également compter chez les femmes sur Vahine Fierro. Elle a réussi à être classée meilleure européenne lors des World Surfing Games 2023 au Salvador en mai dernier, ce qui lui garantit sa participation aux Jeux Olympiques de Paris.
Chez les hommes, c’est sur le jeune tahitien, Kauli Vaast que la France va compter. Ce dernier a réussi aussi obtenir sa place qualificative lors des Mondiaux ISA au Salvador. Toutefois, Kauli Vaast aura l’avantage de connaître les vagues de Teahupo’o, puisqu’en 2022, il était arrivé en finale lors du Tahiti Pro. Il faudra attendre les Mondiaux de surf de février 2024 pour découvrir la délégation française de surf au complet.