Paris 2024 : une charte d’insertion pour renforcer le tissu social

La Solideo, qui supervise les chantiers pour les Jeux olympiques de Paris 2024, a adopté cet été une Charte imposant des seuils minimums d’insertion pour les emplois et garantissant un accès des TPE/PME locales aux marchés publics.

 
Le 5 juillet dernier, la Société de livraison des équipements olympiques et paralympiques (Solideo), maître d’ouvrage des chantiers destinés aux Jeux olympiques de Paris 2024, a adopté une charte visant à renforcer le tissu social, notamment par le biais de l’insertion. Cette charte était d’ailleurs l’un des points forts et distinctifs du dossier de candidature de Paris pour l’organisation des J.O. Preuve de l’envergure de la démarche, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, la ministre des Sports de l’époque, Laura Flessel, ainsi que le Secrétaire d’État à la Cohésion territoriale, Julien Denormandie, étaient tous trois réunis à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Seine-Saint-Denis (Bobigny), afin d’assister à la présentation de cette fameuse « Charte d’insertion » par Nicolas Ferrand, directeur général de la Solideo.

Coup de pouce aux plus éloignés de l’emploi et aux TPE/PME

Deux grands objectifs chiffrés sont définis dans cette Charte :

250 000 emplois créés ?

La Charte rappelle que selon une étude du Centre de droit et d’économie du sport (CDES) de Limoges, l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 est un levier exceptionnel pour la région Île-de-France, avec des retombées économiques potentielles de plus de 10 milliards d’euros et la création de près de 250 000 emplois.

Par Laurence Thery
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